Les Pays-Bas et le Maroc étudient les possibilités d’un traité d’extradition, à la demande de Rabat, a affirmé Ben Knapen, ministre néerlandais des Affaires étrangères dans une lettre adressée à la Chambre basse néerlandaise, rapporte NRC. Les deux pays souhaitent ainsi renforcer leur coopération dans le domaine de la sécurité et de la justice dans un plan plus large visant à «renforcer le dialogue et la coopération sur des questions d’intérêt mutuel».
Dans le cadre de ce plan, dont les premiers entretiens ont eu lieu le 16 novembre, les Pays-Bas et le Maroc aborderont également les sujets de la coopération culturelle, de la sécurité sociale et du climat. La coopération globale devrait se concrétiser par des entretiens entre experts et entre les autorités des deux pays.
Les Pays-Bas et le Maroc ont déjà créé un comité mixte pour discuter de l’agenda des migrations et assurer l’application des accords visant à «mieux utiliser les possibilités existantes en matière de migration légale» alors que fin 2019, le Maroc n’avait pas donné suite à une réunion proposée par la secrétaire d’État à la Justice et à la sécurité, Ankie Broekers-Knol, qui voulait s’entretenir au sujet du rapatriement des demandeurs d’asile ayant recouru les recours légaux aux Pays-Bas.
Si plusieurs responsables politiques néerlandais affirmaient que le Maroc «refuse de reprendre les ressortissants qui ont épuisé tous les recours légaux», une étude interne publiée aux Pays-Bas a finalement démontré que Rabat avait accepté leur rapatriement, mais la faute incombait aux autorités néerlandaises qui avaient «perdu de vue une cinquantaine de Marocains».
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