Le Trésor américain a placé vendredi 17 décembre sous sanctions le chef de l’UPC (Union pour la paix en Centrafrique), l’un des plus puissants groupes armés du pays. Ali Darass est accusé de graves violations des droits de l’homme et l’UPC est désignée responsable de meurtres, tortures, viols ainsi que du déplacement de milliers de Centrafricains depuis 2014.
Ancien bras droit du rebelle tchadien Baba Laddé, Ali Darass participe à la rébellion Seleka qui mène le coup d’État de 2013. Il administre la région de Bambari puis fonde sa propre milice l’Union pour la paix en Centrafrique à dominante peule après l’éclatement de l’alliance rebelle. L’ONG américaine The Sentry pointe sa responsabilité dans l’attaque du camp de déplacés d’Alinda qui a causé la mort d’au moins 112 civils en 2018.
Ali Darass a signé les accords de paix à Khartoum en 2019. Mais il rejoint ensuite la Coalition des Patriotes pour le changement (CPC) qui mène l’offensive sur Bangui, début 2021.
Chef d’État-major de la coalition rebelle
Finalement, repoussés par les forces pro-gouvernementales, les rebelles abandonnent les principales agglomérations. Darass quitte dans un premier temps la CPC tente en vain d’intégrer le dialogue promis par le président Touadéra avant d’être nommé chef d’État-major de la coalition rebelle, mi-décembre.
Il rejoint sur la liste des sanctions américaines, Joseph Kony, chef de la LRA ainsi que des leaders anti-balaka et ex-seleka et des membres de la société militaires privée Wagner qui combat aux côtés des forces armées centrafricaines.
Ali Darass a signé les accords de paix à Khartoum en 2019. Mais il rejoint ensuite la Coalition des Patriotes pour le changement (CPC) qui mène l’offensive sur Bangui, début 2021.
Chef d’État-major de la coalition rebelle
Finalement, repoussés par les forces pro-gouvernementales, les rebelles abandonnent les principales agglomérations. Darass quitte dans un premier temps la CPC tente en vain d’intégrer le dialogue promis par le président Touadéra avant d’être nommé chef d’État-major de la coalition rebelle, mi-décembre.
Il rejoint sur la liste des sanctions américaines, Joseph Kony, chef de la LRA ainsi que des leaders anti-balaka et ex-seleka et des membres de la société militaires privée Wagner qui combat aux côtés des forces armées centrafricaines.
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