Après une contraction de 6,3 % en 2020, l’économie marocaine devrait connaître un rebond de 6,7% en 2021, selon les données annoncées mardi 21 décembre par Bank Al-Maghrib, la banque centrale. L’institut d’émission fonde ses projections sur les progrès en matière de vaccination, le maintien des stimulus budgétaire et monétaire et la « très bonne campagne agricole ».
Au cours des deux prochaines années, ajoute la banque centrale, le rythme de l’activité restera largement tributaire de l’évolution de la situation sanitaire aux plans national et international et des restrictions que les autorités seraient amenées à mettre en place. « Les projections de Bank Al-Maghrib tablent, dans le scénario central, sur une consolidation de la croissance à 2,9% en 2022 et à 3,4% en 2023. La valeur ajoutée des activités non agricoles poursuivrait son amélioration aux rythmes de 3,2% en 2022 et de 3,4% en 2023 et, sous l’hypothèse de récoltes céréalières moyennes de 75 MQx annuellement, celle du secteur agricole reculerait de 2,8% en 2022 et progresserait de 2% en 2023 », lit-on dans un communiqué de l’institution.
Les projections de la banque centrale sont plus optimistes que celles du Fonds monétaire international (FMI) qui table sur une croissance de 6,3% du produit intérieur brut (PIB) marocain en 2021. « Après une contraction de 6,3 % en 2020, le PIB devrait croître de 6,3 % en 2021, l’un des taux les plus élevés dans la région Moyen-Orient et Afrique du nord », a déclaré le chef de mission du Fonds monétaire international (FMI) pour le Maroc, Roberto Cardarelli, lors d’une conférence de presse en ligne tenue le 10 décembre dernier.
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