Affaire des ouïghours : Comment les « mensonges » sur Xinjiang ont été fabriqués

Ces dernières années, manipulées et encouragées par les forces anti-chinoises aux États-Unis, certaines « institutions académiques » qui donnent le blanc pour le noir, des « experts et universitaires » qui paradent et dupent, ainsi que des « acteurs amateurs » sans scrupules moraux ont créé une chaîne de mensonges pour diffamer le Xinjiang et tromper l’opinion publique internationale, par le biais de financements sales, d’histoires déformant les faits et de campagnes massives de dénigrement.

La vérité ne doit pas être entachée, le monde ne doit pas être trompé et le récit sur le Xinjiang ne doit pas être déformé. Les reportages récents du site d’information indépendant américain The Grayzone et de la publication australienne Australian Alert Service, ainsi qu’une série de conférences de presse organisées par la Région autonome ouïghoure du Xinjiang, ont révélé la vérité sur les « bases de données » frauduleuses liées au Xinjiang et les prétendus « témoignages » et, avec des faits et des chiffres abondants, ont démasqué le véritable cerveau derrière les mensonges sur le Xinjiang. Allons au fond de ce qui se passe et révélons les tenants et les aboutissants des mensonges sur le Xinjiang.

I. Dès le siècle dernier, les États-Unis et d’autres pays occidentaux ont commencé à soutenir les activités séparatistes et terroristes au Xinjiang à des fins géopolitiques afin de déstabiliser la Chine et de contenir son développement.

? Pendant la guerre froide, le chercheur britannique Bernard Lewis a concocté la « théorie de l’arc de crise » visant à fracturer les pays de la région allant du Moyen-Orient à l’Inde sur la base de l’appartenance ethnique, pour diviser l’Union soviétique. Zbigniew Brzezinski, conseiller à la sécurité nationale du président américain Carter, a préconisé que les États-Unis devaient empêcher la réalisation du « rêve séculaire de Moscou d’avoir un accès direct à l’océan Indien ». Les États-Unis ont alors lancé l’opération Cyclone, qui a duré de 1979 à 1989 et a coûté jusqu’à 630 millions de dollars par an. Avec l’Arabie saoudite et le Royaume-Uni, ils ont fourni des fonds, des équipements et des formations aux guérilleros musulmans qui combattaient l’Union soviétique.

? Juste après la fin de la guerre froide, les États-Unis et le Royaume-Uni ont commencé à utiliser le Xinjiang comme un levier pour contenir la Chine, en soutenant les forces séparatistes et terroristes. Les forces néo-conservatrices aux États-Unis se sont mis à endiguer l’« influence de la Chine en Asie centrale ». Les agences de renseignement américaines et britanniques ont soutenu le pan-turquisme pour affaiblir la Russie et la Chine afin de servir leur objectif de maintien d’un monde unipolaire. Au fil des années, ont surgi successivement des institutions anti-chinoises et des organisations extrémistes à la recherche d’un État du « Turkestan oriental » ou de « l’indépendance » du Xinjiang, notamment le « Congrès mondial ouïghour » et le « gouvernement en exil du Turkestan oriental ». Depuis 2004, la Fondation nationale pour la démocratie (NED) aux États-Unis a aiguillé 8,76 millions de dollars vers de telles organisations de la diaspora ouïghoure qui font campagne contre les politiques chinoises au Xinjiang. Les faits mentionnés ci-dessus ont provoqué la diffusion rapide d’idées extrémistes au Xinjiang. Des terroristes sont entrés au Xinjiang depuis les champs de bataille d’Afghanistan, du Pakistan et de Syrie. Certaines organisations terroristes ont ouvertement lancé des appels pour attaquer les ressortissants chinois. Entre 1997 et 2014, le « Mouvement islamique du Turkestan oriental (ETIM) » a fréquemment comploté et mené des attaques terroristes, qui ont coûté la vie à plus de 1 000 civils.

? La CIA a suggéré en 2003 que si les États-Unis se trouvaient dans une crise ou une confrontation avec la Chine à l’avenir, l’option d’utiliser la « carte ouïghoure » comme moyen d’exercer une pression ne devrait pas être écartée. Dans le cadre de cette stratégie, les États-Unis, le Royaume-Uni et leurs alliés, s’accrochant à la mentalité de la guerre froide, ont ordonné à leurs services de renseignement et à des universitaires anti-chinois de manipuler les organisations de la diaspora ouïghoure pour diffuser de la désinformation sur une prétendue « oppression extrême des musulmans ouïghours au Xinjiang », qui a été diffusée par les grands médias occidentaux de manière coordonnée. Voici ce qu’ils cherchent à créer :

Premièrement, la fausse impression que les musulmans du Xinjiang soutiennent « l’indépendance », en incitant certaines organisations à mener des activités séparatistes pour faire croire au public que les habitants du Xinjiang veulent tous un « État indépendant ».

Deuxièmement, l’illusion que l’ETIM recherche la paix. Rien n’a été dit sur les liens étroits des organisations concernées avec Al-Qaïda et leur rhétorique violente et terroriste. En novembre 2020, le secrétaire d’État américain de l’époque, Mike Pompeo, a même retiré l’ETIM de la liste américaine des organisations terroristes étrangères.

Troisièmement, la fausse allégation que des violations des droits de l’homme existent au Xinjiang. Certaines organisations, dont Human Rights Watch, ont fabriqué des rapports sur le Xinjiang, mais leurs sources ne sont qu’une poignée d’Ouïghours d’outre-mer extrêmement anti-chinois. Les récits sans fondement de ces rapports ont été davantage mis en avant et diffusés par des institutions telles que l’Institut australien de politique stratégique (ASPI).

? En janvier 2017, la représentante démocrate au Congrès américain de l’époque, Tulsi Gabbard, a noté qu’« en vertu de la loi américaine, il est illégal pour quiconque de financer ou de soutenir Al-Qaïda, l’EI ou d’autres organisations terroristes. Cependant, le gouvernement américain fournit depuis longtemps, directement ou indirectement, des fonds, des armes et un soutien en matière de renseignement à ces organisations via certains pays du Moyen-Orient. »

? Lawrence Wilkerson, directeur de cabinet de l’ancien secrétaire d’État Colin Powell et colonel à la retraite de l’armée de terre américaine, lors d’un discours au Ron Paul Institute en août 2018 sur les trois objectifs de la présence américaine en Afghanistan, a déclaré sans détour que « la troisième raison pour laquelle nous étions là [en Afghanistan] c’est parce qu’il y a 20 millions d’Ouïghours [au Xinjiang]. La CIA voudrait déstabiliser la Chine et la meilleure façon de le faire consisterait à fomenter des troubles et se joindre à ces Ouïghours pour faire pression sur les Chinois Han à Beijing depuis des zones internes plutôt qu’externes. »

? Dans une interview vidéo en 2015, Sibel Edmonds, une ancienne interprète du FBI, a expliqué comment les États-Unis avaient planifié et agi pour déstabiliser le Xinjiang. Elle a dit que « le Xinjiang est une grande artère de l’énergie en Chine. Nous voulons, progressivement et en interne, jouer la carte du genre et la carte de la race. Nous disons que les minorités ethniques du Xinjiang n’ont pas leurs propres terres, que nous allons les aider, qu’elles sont opprimées, et que les Chinois les abattent et les torturent. » Le plan des États-Unis est de copier les tactiques utilisées en Afghanistan, en Ukraine et en Irak dans le Xinjiang, en créant un problème à partir de rien et en l’exploitant. « Nous espérons que le Xinjiang sera la prochaine Taiwan. En tant que pays occidentaux, nous ne nous sommes jamais souciés des gens. Cela ne relève pas de notre domaine d’intérêt, à moins qu’ils puissent être utilisés, capitalisés pour atteindre notre objectif. »

II. Adrian Zenz, en rassemblant des informations douteuses, a prétendu de manière irresponsable que « des millions d’Ouïghours au Xinjiang sont en détention ». C’est un chrétien fondamentaliste d’extrême droite, qui fonde ses recherches sur des reportages et des conjectures de médias radicaux.

? Zenz est un soi-disant « chercheur senior en études chinoises » auprès de la Fondation pour la mémoire des victimes du communisme, une organisation d’extrême droite créée par le gouvernement américain en 1983 et connue pour prêcher des changements de régime par la subversion. La Fondation prône la théorie du « double génocide » qui cherche à réécrire l’histoire de l’Holocauste et dépeint le communisme comme un mal apparenté au fascisme d’Hitler. La recherche politisée de Zenz sur le Xinjiang a été considérée par la Fondation comme une arme importante.

? La Fondation pour la mémoire des victimes du communisme est une extension du Comité national des nations captives, fondé par le nationaliste ukrainien Lev Dobriansky. Son coprésident, Yaroslav Stetsko, était un haut dirigeant de la faction Bandera de l’Organisation des nationalistes ukrainiens (OUN-B), une milice fasciste. Tous deux ont contribué à la fondation de la Ligue mondiale anticommuniste, qui a été décrite par le journaliste Joe Conason comme « havre organisationnel pour les néo-nazis, les fascistes et les extrémistes antisémites d’une vingtaine de pays ».

? Zenz est un eschatologue évangélique chrétien qui croit être « conduit par Dieu » dans une « mission » contre la Chine. Il est chargé de cours à l’École européenne de culture et de théologie, branche allemande de l’Université internationale de Columbia aux États-Unis. Cette université considère que « la Bible [est] le fondement ultime et la vérité finale dans tous les aspects de nos vies », et sa mission est d’« éduquer les gens à partir d’une vision biblique du monde pour impacter les nations avec le message du Christ ».

? Zenz ne se soucie pas vraiment de la communauté musulmane. Dans son compte Twitter, on ne trouve aucun tweet concernant la montée de l’islamophobie en Occident, ni les guerres et les frappes de drones menées par les États-Unis contre les pays musulmans. Son seul tweet concernant les musulmans autres que ceux de Chine consiste à nier qu’il y a « deux poids, deux mesures » dans la façon de juger la violence lorsqu’elle est commise par des Blancs ou par des musulmans.

? En septembre 2018, Zenz a publié un article dans la revue Central Asian Survey, affirmant que « le nombre total d’internements de rééducation au Xinjiang peut être estimé à un peu plus d’un million ». Cette conclusion provient d’un seul reportage d’Istiqlal TV, une organisation médiatique ouïghoure en exil basée en Turquie. Le reportage a publié un tableau non vérifié des « chiffres des détenus en rééducation » qui aurait été « divulgué » par le gouvernement chinois, selon lequel un total de 892 000 personnes de 68 districts du Xinjiang auraient été détenues au printemps 2018. Ce chiffre gonflé a été cité à partir d’un reportage de Radio Free Asia (RFA), une agence de presse financée par les États-Unis et créée par la CIA pendant la guerre froide pour la propagande anti-chinoise. De plus, Istiqlal TV n’est pas un média neutre. Il prône le séparatisme et attire diverses personnalités extrémistes. Abdulkadir Yapuquan, chef du « Mouvement islamique du Turkestan oriental (ETIM) », une organisation considérée comme terroriste par le Conseil de sécurité des Nations unies, en est un invité régulier.

? En rassemblant des sources douteuses, Zenz extrapole une estimation selon laquelle « entre plusieurs dizaines de milliers et un peu plus d’un million sont détenus dans les camps de rééducation ». Tout en admettant qu’« il n’y a aucune certitude » quant à cette estimation, il insiste sur le fait qu’il est néanmoins « raisonnable de supposer cela ». Il a tenté de se soustraire à ses responsabilités quant à la fiabilité des chiffres. Au fil du temps, Zenz a continué à augmenter son estimation spéculative du nombre de « détenus ouïghours ». S’exprimant lors d’un événement organisé par la mission américaine à Genève en mars 2019, il a déclaré que « bien que ce soit spéculatif, il semble approprié d’estimer que jusqu’à 1,5 million de minorités ethniques [ont été internées au Xinjiang] ». Zenz a de nouveau mentionné son estimation dans une interview de novembre 2019 pour RFA, prétendant que la Chine « avait détenu 1,8 million de personnes ».

? Des gouvernements et des médias occidentaux ont accepté ou même propagé les récits de Zenz, au lieu de remettre en question ses recherches basées sur des conjectures irresponsables. Il est devenu un « expert » sur le Xinjiang reconnu par les États-Unis et a écrit des commentaires pour les principaux médias américains, notamment le New York Times, le Washington Post, CNN et Democracy Now !. Le 3 décembre 2019, la Chambre des représentants des États-Unis a adopté la loi de 2019 sur les droits de l’homme ouïghours, appelant l’administration Trump à imposer des sanctions à la Chine pour l’internement présumé de millions d’Ouïghours au Xinjiang. Témoignant devant la Commission des Affaires étrangères de la Chambre le 10 décembre, Zenz a fait une sorte de tour de victoire pour célébrer l’adoption de la loi au Congrès et a profité de l’occasion pour appeler à ouvrir un nouveau front contre la Chine et à ouvrir une enquête américaine sur « le travail forcé au Xinjiang ».

III. Les prétendus « résultats de recherche » publiés par Zenz et d’autres sont pleins de fausses données et d’allégations frauduleuses. Ils confondent conjectures et faits concrets, brouillent les limites entre la propagande et la recherche universitaire et fabriquent des récits anti-chinois basés sur l’idéologie.

? L’« article » de Zenz sur la « stérilisation forcée » au Xinjiang a été cité par l’ancien secrétaire d’État américain Mike Pompeo, qui a cité le nom et l’« article » de Zenz pour formuler son allégation de « génocide ». Cet « article » a également été cité par l’Associated Press, CNN et d’autres médias, qui n’ont apparemment fait aucune vérification de la véracité de ses recherches. L’« article » n’a jamais été publié par des revues académiques, ni fait l’objet d’un examen par les pairs. Il n’a été publié que par la Jamestown Foundation, une fondation fondée sous la direction de l’ancien directeur de la CIA William J. Casey en tant que canal extra-gouvernemental pour payer les dissidents soviétiques, qui est par nature un outil de première ligne de la CIA.

? La « recherche » de Zenz ne repose sur aucun contexte académique, et son « article » plein de failles et de mauvaise utilisation des données ne serait accepté par aucune publication académique. Sa « principale conclusion » était qu’en 2018, « 80 pour cent de toutes les nouvelles insertions de dispositifs intra-utérins (DIU) en Chine… ont été effectuées au Xinjiang ». On croirait que 80% des insertions de DIU en Chine ont été effectuées au Xinjiang.

La source originale de l’allégation de Zenz, l’Annuaire des statistiques sanitaires chinoises 2019, montre que le nombre de nouvelles insertions de DIU au Xinjiang en 2018 ne représentait que 8,7% du total chinois. (Le nombre total d’insertions de DIU en 2018 dans tout le pays était d’environ 3,77 millions, dont environ 330 000 au Xinjiang.) Zenz a alors inventé l’expression « ajouts nets d’insertions de DIU », et a constaté que le nombre d’« ajouts nets d’insertions de DIU » en Chine était d’environ 300 000 (DIU ajoutés moins ceux retirés), tandis que le nombre au Xinjiang était d’environ 239 000. Il a ensuite conclu que le nombre d’« ajouts nets d’insertions de DIU » au Xinjiang représentait environ 80% du total national.

Selon sa logique, si l’on prend la province du Henan par exemple, elle a enregistré 206 000 « ajouts nets d’insertions de DIU », soit 69% du total national. L’addition du pourcentage du Xinjiang (80%) et de celui du Henan (69%) sera supérieure à 100%, ce qui n’a aucun sens. Grâce à cette astuce rusée, Zenz a obtenu le chiffre incendiaire de 80%, mais il n’a toujours pas réussi à se justifier. Il a manipulé des données pour produire la fausse impression que la majorité des femmes du Xinjiang ont été stérilisées par contrainte ou même de force.

? Un tableau dans l’« article » de Zenz affirme que les nouvelles insertions de DIU au Xinjiang s’élèvent en moyenne entre 800 et 1 400 par habitant chaque année, ce qui signifie que chaque femme de la région devrait subir 4 à 8 insertions de DIU chaque jour. Ces chiffres n’ont tout simplement aucun sens.

? Zenz a interprété une photographie comme faisant partie d’un « effort pour imposer la mise en œuvre rigoureuse de contrôle des naissances de plus en plus intrusifs ». Mais ceux qui sont au centre de la photo ne ressemblent pas à des personnes en âge de procréer. En fait, la photo est tirée d’un article du China News Service sur un programme local de lutte contre la pauvreté au Xinjiang. Les deux personnes âgées sur la photo consultaient le médecin gratuitement, pour des examens médicaux et des consultations médicales gratuits proposés aux populations locales dans le cadre du programme. La confusion montre que Zenz ne comprend pas la langue chinoise ou en sait peu sur la situation de base au Xinjiang.

? Dans son « article », Zenz a tenté de déformer les faits et a considéré toute dépense gouvernementale de santé publique comme faisant partie de la politique de « génocide », comme les fonds de 5 milliards de dollars fournis par le gouvernement central chinois entre 2013 et 2017 pour soutenir les services sanitaires et programmes de planification familiale dans la Région autonome ouïghoure du Xinjiang et le Corps de production et de construction du Xinjiang. En citant des chiffres pour faire valoir son argument, Zenz a omis les données sur la réduction de la mortalité maternelle et infantile au Xinjiang. Si la Chine avait vraiment l’intention de pratiquer un « génocide » sur les Ouïghours du Xinjiang, il n’aurait pas été nécessaire de travailler si dur pour réduire la mortalité maternelle et infantile.

? Lorsqu’un « savant » comme Zenz a été sollicité par des sociétés de relations publiques ou des groupes de réflexion à Washington, personne n’a remis en question ses qualifications. Ce n’est qu’après une enquête médiatique indépendante qu’il a été découvert qu’il n’avait pas les bonnes références académiques. Zenz a abusé de manière flagrante des données afin de tirer la conclusion biaisée du « génocide », qui a ensuite été utilisée par le gouvernement américain et certains de ses extrémistes pour perturber les relations entre la Chine et les États-Unis. Pour les forces politiques qui veulent que les relations sino-américaines se détériorent davantage, Zenz s’est avéré d’une grande utilité.

? La communauté universitaire aux États-Unis est confrontée à d’énormes pressions de censure et d’autocensure. Dire la vérité ou remettre en question les affirmations de Zenz dans les médias a souvent un prix. Zenz a un jour menacé de poursuivre en justice Joshua M. Landis, un expert américain bien connu sur la Syrie, parce que Landis avait retweeté un article publié sur thegrayzone.com, qui dénonce Zenz. Le tweet de Landis a ensuite été supprimé.

? Sous l’administration Bush, le Département d’État américain a utilisé les médias et le Congrès pour manipuler l’opinion publique et inventer une histoire sur des armes de destruction massive en Irak. Au Xinjiang, la même astuce est utilisée pour manipuler les médias, le Congrès et même le public.

? La campagne d’intervention américaine contre le Xinjiang a en fait commencé dans les années 1990. La Commission des Affaires étrangères de la Chambre des représentants, soutenue par son président de l’époque et membre du Congrès Tom Lantos, partisan de la subversion des gouvernements étrangers, a reçu des « Ouïghours en exil » qui ont fait des témoignages similaires à ceux sur l’avortement forcé. Les organisateurs de cette campagne ont tenté d’empêcher Bill Clinton et son administration d’accorder le statut de la nation la plus favorisée à la Chine (NPF), mais ils ont échoué

IV. Un « rapport » publié par l’Institut australien de politique stratégique (ASPI) en mars 2020 prétend que « plus de 80 000 Ouïghours ont été transférés hors du Xinjiang pour travailler dans des usines à travers la Chine entre 2017 et 2019 ». En fait, ce « rapport » est criblé d’erreurs et manque d’une base factuelle minimale.

? L’ASPI n’est pas un institut de recherche indépendant et impartial. Il reçoit des financements du Ministère australien de la Défense, de l’OTAN, du Département d’État américain, du Ministère britannique des Affaires étrangères et du Commonwealth et de producteurs d’armes tels que Lockheed Martin aux États-Unis.

? L’auteur principal du « rapport » est Vicky Xiuzhong Xu, une personne anti-Chine qui a défendu la secte du Falungong et a décrit les Australiens d’origine chinoise qui s’opposent aux violents émeutiers à Hong Kong comme étant « soumis à un lavage de cerveau » par le gouvernement chinois.

? Le « rapport » est contradictoire et ne se justifie pas. Par exemple, d’une part, il dénonce « l’isolement » des travailleurs issus d’ethnies minoritaires qui « ne parlent presque pas le mandarin » et dont « la communication avec les locaux est largement inexistante ». En revanche, d’autre part, il dénonce les cours de mandarin proposés aux ouvriers comme un « endoctrinement politique » insidieux.

? Le « rapport » ne présente aucune preuve originale sur les « travailleurs forcés », mais cite des « témoignages » anonymes d’un blog obscur et d’extrême droite surnommé « Bitter Winter ». Le blog est un projet du Centre d’études sur les nouvelles religions (CESNUR), une organisation basée en Italie qui a soutenu diverses organisations sectaires telles que le Falungong, Aum Shinrikyo et l’Église du Dieu Tout-Puissant (Eastern Lightning).

? Des médias australiens ont réprimé la critique contre le « rapport » et tenté de manipuler l’opinion publique. Peu de temps après la publication du « rapport », l’Australian Broadcasting Corporation a diffusé une émission sur l’auteur principal, Vicky Xiuzhong Xu. Selon un Australien d’origine chinoise interviewé dans l’émission, l’interviewer l’a poussé à faire l’éloge des recherches de Vicky sur le Xinjiang et a clairement indiqué qu’ils n’avaient pas besoin de commentaires négatifs. Un musulman chinois résidant en Australie a révélé que des médias australiens tentaient souvent de manipuler les Australiens d’origine chinoise pour qu’ils se fassent l’écho du récit officiel sur la Chine. A l’en croire, un interviewer de SBS, une chaîne de télévision financée par le gouvernement australien, « voulait que je confirme son récit que le gouvernement chinois avait des agents qui me suivaient et me réprimaient activement en Australie ».

V. Lorsque les allégations calomnieuses contre la Chine étaient prêtes à être utilisées, au lieu de vérifier leur véracité, certains médias occidentaux se sont précipités pour les exagérer. Pour créer de fausses nouvelles, la BBC est même allée jusqu’à payer pour des « preuves ».

? Barrie VVeiss, un ancien professionnel des médias britannique, a révélé en détail sur les réseaux sociaux l’ensemble du processus de création de fausses nouvelles sur le Xinjiang par les médias occidentaux. Il a identifié le militant anti-chinois Adrian Zenz comme étant une source importante des fausses nouvelles. Zenz, qui avait initialement rejeté l’invitation de la BBC à rechercher des « preuves » contre la Chine, a changé d’avis après avoir reçu une commission de la BBC.

? En juillet 2019, Zenz a tweeté : La BBC a commandé mes recherches. Ils ont demandé la première fois si cela pouvait être fait. J’ai dit « non », trop difficile, trop peu de preuves. Ils ont demandé à nouveau. J’ai dit : « laissez-moi voir ce que je peux trouver ». Eh bien, les résultats totalisent désormais 17 000 mots et 163 notes de bas de page.

? Après que Zenz a publié sa prétendue « Liste Karakash : dissection de la campagne d’internement de Beijing au Xinjiang », les médias occidentaux tels que CNN, BBC, le New York Times, le Wall Street Journal et Deutsche Welle se sont précipités pour citer les prétendues « conclusions », sans aucune enquête ni vérification, pour dénigrer et répandre des mensonges sur les mesures de lutte contre le terrorisme et de déradicalisation du Xinjiang. Certains ont même qualifié leur couverture d’« exclusive » pour attirer l’attention du public. Cependant, lorsque la Chine a publié des documentaires sur la lutte contre le terrorisme au Xinjiang, ces mêmes médias sont tous passés en mode silencieux et ont fermé les yeux.

? Le 10 février 2021, lors de la quatrième conférence de presse sur les questions liées au Xinjiang co-organisée par le Ministère des Affaires étrangères et la Région autonome ouïghoure du Xinjiang, Xu Guixiang, directeur général adjoint du Département de la Communication du Comité du PCC pour la Région autonome ouïghoure du Xinjiang, a commenté la pratique habituelle de la BBC de déformer les faits et de créer des histoires sur les questions liées au Xinjiang. « J’avais moi-même accordé une interview à la BBC au Xinjiang », a déclaré Xu. « Nous avons montré notre plus grande sincérité en prenant les meilleures dispositions possibles pour leur visite. Nous avons été ouverts et francs dans notre conversation, et avons répondu à toutes leurs demandes d’interview. Le reportage qu’ils ont produit, cependant, a complètement déformé les faits », a ajouté Xu. « Il y a peu, des journalistes de la BBC ont pris des vidéos des habitants de la préfecture d’Aksu sans leur consentement. Et sans interviewer aucun Ouïghour, ils ont affirmé avoir obtenu des preuves solides de « travail forcé massif » au Xinjiang. Ce qu’ils avaient n’était rien, hormis quelques images satellites non réelles et les prétendus rapports produits par des éléments anti-chinois. Ils ont même publiquement fait pression sur les sociétés étrangères qui ont investi et construit des usines au Xinjiang pour qu’elles retirent leur investissement. De telles actions bafouent l’éthique du journalisme, dérogent aux principes d’objectivité, d’impartialité et d’équité, et ne correspondent pas aux faits. Elles exposent pleinement l’intention vicieuse de la BBC de répandre des mensonges et des rumeurs contre le Xinjiang à des fins politiques et ruinent sa réputation en tant que média international bien connu. »

? Le 6 août 2020, « Ouïghours en Chine : la vidéo d’un mannequin donne un rare aperçu de l’internement », un reportage édité par le correspondant de la BBC à Beijing, John Sudworth, basé sur un clip vidéo tourné par un trafiquant de drogue et sur plusieurs SMS, fait croire que « le gouvernement chinois aurait détenu un grand nombre d’Ouïghours dans des camps de détention et les aurait soumis à la torture et aux mauvais traitements ». Merdan Ghappar, l’homme apparaissant dans la vidéo, est un criminel arrêté et condamné conformément à la loi pour trafic de drogue. Selon les lois et règlements chinois, il s’agit d’une procédure normale pour lui de retourner dans son lieu d’origine et de se présenter aux autorités locales après avoir été libéré de prison. Cependant, Sudworth a délibérément mésinterprété cela comme la tentative du gouvernement d’ « envoyer Ghappar dans un camp d’internement ». Comme dans d’autres histoires inventées par Sudworth, le reportage est rempli de désinformation comme « la séparation des familles au Xinjiang », « la stérilisation forcée des femmes ouïghoures » et « des millions d’Ouïghours et de minorités ethniques détenus dans des camps d’internement ». Citant un « document » non vérifié « exhortant au repentir et à la reddition », des textos de Ghappar ainsi que des opinions radicales d’éléments anti-chinois tels que l’oncle en exil de Ghappar, pseudo-intellectuel Adrian Zenz et James A. Millward, ce reportage idéologiquement biaisé porte des accusations sans fondement contre les politiques ethniques et religieuses de la Chine.

? Le 12 janvier 2021, le New York Times a publié un article d’Amelia Pang, intitulé « Il a fallu un génocide pour que je me souvienne de mes racines ouïghoures », dans sa rubrique Opinion. Utilisant son origine 1/8e ouïghoure, Pang se dépeint elle-même et sa famille comme des victimes du prétendu « génocide » du gouvernement chinois. La vérité est que Pang n’est jamais allée en Chine, mais elle affirme que « la politique chinoise de l’assimilation contrainte m’a néanmoins touchée ». Au cours de ses cinq années de service à Epoch Times, média de la secte du Falungong, Pang avait publié au moins 17 articles pour faire l’éloge de la secte et fabriqué un grand nombre de reportages anti-Chine sans fondement. En octobre 2020, le New York Times a publié un article sur le vrai visage de Epoch Times, le qualifiant d’« une force dans les médias de droite », qui « pousse les théories du complot dangereuses » et « nourrit la fièvre en ligne de l’extrême droite ». Pourtant, à peine quelques mois plus tard, le journal a pris une position totalement différente, ce qui remet en question son professionnalisme, son authenticité et ses motivations.

? Lors du webinaire « Génocide au Xinjiang ? – Un panel de découvertes sur Zoom », Daniel Dumbrill, un célèbre YouTuber canadien, a fait remarquer les déclarations incohérentes d’un « survivant du génocide » largement diffusées sur CNN et BBC dans différentes interviews. Il a également été constaté que le gouvernement chinois avait renouvelé son passeport quand elle prétendait être en état d’arrestation. La date de renouvellement est la seule information pixélisée sur son passeport qui apparaissait dans les images de CNN.

VI. Le Réseau des défenseurs chinois des droits de l’homme (CHRD) est la première organisation à prétendre que « la Chine a détenu des millions d’Ouïghours au Xinjiang ». Avec le soutien du gouvernement américain, l’organisation a utilisé des méthodes de recherche grossières et maladroites et les conclusions produites sont gravement erronées.

? Le CHRD est une ONG basée à Washington et soutenue par le gouvernement américain. Il est directement financé par le gouvernement américain et reçoit un soutien financier important de la Fondation nationale pour la démocratie (NED), une organisation contrôlée par le gouvernement américain pour promouvoir des changements de régime par la subversion. Au fil des années, le CHRD a travaillé au nom des personnalités de l’opposition d’extrême droite qui glorifient le colonialisme et appellent à « l’occidentalisation » de la Chine.

? En 2018, le CHRD a soumis un rapport au Comité des Nations unies pour l’élimination de la discrimination raciale – qui a souvent été faussement cité par les médias occidentaux comme un rapport rédigé par l’ONU. Le CHRD a prétendu que les chiffres du rapport étaient « basés sur des entretiens et des données limitées ». Mais en fait, ils n’ont interrogé que huit Ouïghours. (La population ouïghoure du Xinjiang était de 12 718 400 personnes en 2018.) Sur la base de ces quelques échantillons, le CHRD a extrapolé les estimations selon lesquelles « au moins 10% des villageois […] sont détenus dans des camps de rééducation et 20% sont contraints d’assister à des séances de rééducation jour et nuit dans les villages ou les bourgs, pour un total de 30% dans les deux types de camps ». Puis, en appliquant le ratio estimé à la population totale du Xinjiang, le CHRD a conclu de manière absurde qu’un million d’Ouïghours ont été détenus dans des « camps de rééducation » et que deux millions d’autres ont été « contraints d’assister à des séances de rééducation jour et nuit ».

? Prenant le rapport sans fondement du CHRD comme une donnée fiable, le gouvernement américain a accusé la Chine de « détention arbitraire » d’« au moins 800 000, et peut-être plus de 2 millions d’Ouïghours, de Kazakhs et de membres d’autres minorités musulmanes dans des camps d’internement » destinés à éliminer l’identité religieuse et ethnique. Témoignant devant la Commission des Relations extérieures du Sénat en 2018, le fonctionnaire du Département d’État, Scott Busby, a déclaré qu’il s’agissait « de l’évaluation du gouvernement américain, soutenue par notre communauté du renseignement et des reportages ».

VII. Le « premier rapport indépendant » sur le Xinjiang qui a été largement rapporté dans les médias occidentaux provenait en fait d’une institution financée par une université fictive.

? En mars 2021, le Newlines Institute for Strategy and Policy, un groupe de réflexion autoproclamé, a publié le prétendu « premier rapport indépendant » sur le Xinjiang. Le rapport affirme que la Chine a violé « chacune des clauses » de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide dans son traitement des Ouïghours au Xinjinag. Le rapport et l’Institut ont été largement relatés par les grands médias tels que CNN, The Guardian et la Société Radio-Canada.

? Fondé en 2019 et basé à Washington DC, le Newlines Institute vise prétendument à « renforcer la politique étrangère américaine sur la base d’une compréhension approfondie de la géopolitique des différentes régions du monde et de leurs systèmes de valeurs ». Son fondateur et président a déjà été membre du Conseil consultatif du Commandement de l’armée américaine pour l’Afrique. Adrian Zenz fait également partie de son équipe.

? Tom Fowdy, universitaire d’Oxford et spécialiste de l’Asie de l’Est, a révélé sur Chollima Report, un site Web qu’il dirige, que le Newlines Institute est en fait un front pour l’Institut de la pensée islamique, une organisation islamiste néo-conservatrice aux États-Unis liée aux Frères musulmans d’Égypte, dont les membres ont plaidé coupables de parrainage du terrorisme.

? En avril 2021, Thore Vestby, ancien maire de la municipalité norvégienne de Frogn, a travaillé avec des universitaires néerlandais et danois et a publié un rapport à thème spécial intitulé « The Xinjiang Genocide Determination As Agenda » par le biais de la Fondation transnationale pour la paix et la recherche future. Le rapport souligne que le Newlines Institute for Strategy and Policy s’aligne tout à fait sur la position officielle des États-Unis, les membres de l’institut qui ont rédigé le rapport sur le Xinjiang sont des éléments anticommunistes et anti-chinois qui ont longtemps été influencés par le fondamentalisme chrétien et le conservatisme extrême, d’où les doutes quant à l’indépendance de l’institut. La formulation et la publication du rapport coïncident fortement avec le moment où le secrétaire d’État américain de l’époque, Mike Pompeo, a accusé la Chine de « génocide » au Xinjiang. Le rapport soutient aveuglément Pompeo, mais ne donne aucune preuve valable ; il y a un biais évident dans la sélection des éléments originaux, et il cite un grand nombre de données falsifiées et d’informations mal interprétées ; un grand nombre d’informations valables et réelles sont délibérément ignorées par les rédacteurs. Le rapport soutient clairement l’adoption par les États-Unis d’une politique étrangère dure à l’égard de la Chine ainsi que l’utilisation des questions de droits de l’homme pour contenir et réprimer la Chine, ce qui est gravement incompatible avec la position du Newlines Institute for Strategy and Policy en tant qu’institution universitaire neutre, consistant à « promouvoir la compréhension mutuelle et la paix ». Les grands médias occidentaux ont collectivement ignoré les graves lacunes du rapport et se sont empressés de le citer sans vérification, reflétant que le consortium d’intérêt de l’industrie militaire, des médias et des groupes de réflexion aux États-Unis jouit d’une grande puissance, et que les institutions concernées ont été complètement réduites au statut de complices des groupes d’intérêts.

? Le Newlines Institute est financé par la Fairfax University of America (FXUA), une université non certifiée, anciennement connue sous le nom de Virginia International University. En 2019, les régulateurs de l’État de Virginie ont qualifié le caractère académique et la rigueur de l’éducation en ligne de la FXUA de « manifestement déficients » et le certificat de fonctionnement de l’université a presque été révoqué. Les données du Département américain de l’Éducation montrent qu’entre 2020 et 2021, l’université comptait 153 étudiants inscrits et son compte Twitter officiel ne comptait que 13 abonnés.

? Le Conseil consultatif de la FXUA est composé de chefs d’entreprises militaires. Le Consolidated Analysis Centers Incorporated (CACI), qui était impliqué dans l’incident de la prison d’Abou Ghraib en Irak, en fait partie.

? Selon un reportage publié par Xinhuanet en 2007, des avocats du Centre américain pour les droits constitutionnels notent qu’un groupe de plus de 250 anciens prisonniers irakiens a intenté une action en justice contre la CACI pour torture lors d’interrogatoires en Irak.

VIII. Le « Congrès mondial ouïghour (WUC) » est un réseau séparatiste international. L’une des organisations affiliées au WUC, l’« Association américaine ouïghoure (UAA) », préconise des idées de droite et une politique dure à l’égard de la Chine et croit en des activités violentes pour atteindre ses objectifs. Le gouvernement américain a soutenu et subventionné des organisations extrémistes ouïghoures par le biais de la Fondation nationale pour la démocratie (NED). Au nom de la promotion et de la protection des droits humains des Ouïghours, ces organisations tentent d’attiser l’hostilité occidentale contre la Chine, dans le but de subvertir la Chine et d’établir un État-nation du « Turkestan oriental » au Xinjiang.

? Le WUC est une organisation d’extrême droite, anticommuniste et ultra-nationaliste composée de séparatistes ouïghours en exil ; sa mission est de subvertir la Chine et d’établir un État-nation du « Turkestan oriental ». Basé à Munich, le WUC est une organisation-cadre internationale avec 33 organisations affiliées dans 18 pays et régions, dont l’ « Association américaine ouïghoure », le « Projet des droits de l’homme ouïghour » et la « Campagne pour les Ouïghours ».

? Sous couvert d’« organisation de défense des droits de l’homme », le WUC est en fait un réseau séparatiste financé et dirigé par les États-Unis et une organisation clé dans la tentative de Washington de lancer une « nouvelle guerre froide » contre la Chine. En collusion avec la NED et Radio Free Asia (RFA), un média anti-Chine, le WUC est étroitement aligné sur le programme de politique étrangère de Washington qui cherche à contenir la Chine. De nombreux membres éminents du WUC ont occupé des postes de direction dans des médias anti-chinois, y compris RFA et Radio Liberty. Par exemple, Omer Kanat, président du Comité exécutif du WUC, a été rédacteur supérieur de RFA de 1999 à 2009.

? Le WUC dépend fortement du financement américain. Depuis sa création, le WUC a reçu le soutien de la NED. Depuis 2016, la NED a fourni au WUC jusqu’à 1,284 million de dollars, et des millions de dollars de financement supplémentaire aux organisations affiliées du WUC. En 2018, le financement de la NED au WUC et à ses organisations affiliées a atteint près de 665 000 dollars, et, en 2019, 960 000 dollars, en hausse de près de 50%. En 2020, la NED s’est vantée d’avoir donné aux groupes ouïghours 8,758 millions de dollars depuis 2004, et a prétendu être « le seul bailleur de fonds institutionnel des organisations de défense des droits humains des Ouïghours ».

? En plus du financement de la NED, le WUC et ses organisations affiliées ont d’autres moyens de collecter de l’argent. Par exemple, sur le site Web du WUC, il existe un portail permettant deux types de dons : le don ponctuel et le don récurrent mensuel. Il suffit de saisir les informations de sa carte bancaire et l’argent ira immédiatement au WUC.

? Ces dernières années, le WUC et ses organisations affiliées ont utilisé ces fonds pour fabriquer des histoires telles que « des millions de personnes détenues dans des camps de concentration » et la « Liste de Karakash » en collaboration avec des médias occidentaux anti-chinois. Ils ont travaillé avec des pseudo-intellectuels tels qu’Adrian Zenz pour réclamer une nouvelle guerre froide contre la Chine et appeler à qualifier la politique chinoise du Xinjiang de « génocide », à imposer des sanctions et à boycotter la Chine.

? Prétendant être « pacifique et non violent », le WUC, ensemble avec ses organisations affiliées, a établi des liens avec le groupe d’extrême droite turc les « Loups gris », qui s’est engagé dans des activités violentes de la Syrie à l’Asie de l’Est.

En juillet 2015, l’ETIM a incité à des manifestations anti-chinoises à grande échelle à Ankara et à Istanbul. Des centaines de manifestants scandant des slogans religieux ont attaqué devant le fameux palais de Topkapi un groupe de touristes asiatiques, qui se sont avérés être des Sud-Coréens. Devlet Bahçeli, chef du MHP turc, un parti étroitement lié aux « Loups gris », a défendu les attaques avec des commentaires extrêmement racistes : « Comment allez-vous faire la différence entre Sud-Coréens et Chinois ? Ils ont tous les yeux bridés. »

En août de la même année, les « Loups gris » et les forces du « Turkestan oriental » ont perpétré un attentat à la bombe contre le sanctuaire d’Erawan à Bangkok, en Thaïlande, tuant 20 personnes. On disait qu’il s’agissait d’une représaille à « la décision du gouvernement thaïlandais de rapatrier un groupe d’Ouïghours en Chine ». Ces éléments du « Turkesstan oriental » essayaient de voyager illégalement à travers la Thaïlande vers la Turquie et la Syrie pour rejoindre l’ETIM ou d’autres groupes extrémistes dans ces régions.

? Tout en établissant des liens avec des organisations d’extrême droite turques, les principaux représentants du WUC ont appelé la Turquie à entreprendre des « actions interventionnistes » contre la Chine, à l’instar de ce qu’elle a fait en Libye et en Syrie. Vêtus d’uniformes militaires turcs, les militants ouïghours ont diffusé une vidéo du côté turc de la frontière turco-syrienne dans laquelle ils menaçaient de « faire la guerre à la Chine ». Certains militants ont brandi des armes et ont menacé en chinois de « tuer tout le peuple chinois », puis ont scandé des slogans djihadistes.

? L’Association américaine ouïghoure (UAA) a été fondée en 1998. Ces dernières années, elle a reçu des millions de dollars de financement de la NED et travaillé en étroite collaboration avec Washington et d’autres gouvernements occidentaux pour provoquer l’hostilité des pays occidentaux envers la Chine. « La NED a apporté un soutien exceptionnel à l’UAA, nous fournissant un financement essentiel », a déclaré Nury Turkel, ancien président de l’UAA, en 2006. « Le but de l’UAA est d’exploiter le soutien de Washington pour promouvoir un changement de régime en Chine. » De nombreux alliés importants de l’UAA sont des éléments d’extrême droite anti-musulmans à Washington, y compris le représentant républicain au Congrès Ted Yoho, le Family Research Council, ainsi que le FBI.

? Alors que l’UAA prétend représenter les intérêts des Ouïghours et d’autres minorités musulmanes en Chine, nombre de ses plus proches alliés sont en fait des forces et des personnalités anti-musulmanes d’extrême droite, comme le représentant républicain ultra-conservateur Ted Yoho, le Family Research Council qui pratique le fondamentalisme chrétien, et le FBI qui est tristement célèbre pour espionner les musulmans américains, concocter délibérément des complots terroristes et piéger les jeunes musulmans américains.

Kuzzat Altay, l’actuel président de l’UAA, fait souvent des déclarations pro-américaines et anti-chinoises sur les réseaux sociaux, soutenant le lancement d’une « nouvelle guerre froide » contre la Chine, applaudissant la guerre commerciale et technologique lancée par l’administration Trump contre la Chine et disant que « tous les pays devraient traiter la Chine comme un criminel ».

Pendant la pandémie, l’UAA et les membres de ses organisations affiliées ont répandu une rhétorique d’extrême droite, incité à la haine contre la communauté asiatique, appelé le nouveau coronavirus « virus chinois », et accusé calomnieusement la Chine de mener une « guerre du virus » contre le monde et d’« avoir exporté intentionnellement le virus pour provoquer la pandémie ».

Le 21 mars 2021, sous la houlette de l’UAA et financés par le gouvernement américain, des extrémistes ouïghours ont organisé une manifestation à Washington. Ils ont aboyé des slogans anti-Chine tels que « Anéantir la Chine ! » et conduit des véhicules ornés de pancartes portant des slogans tels que « Boycotter la Chine » et « Le PCC a tué 80 millions de Chinois ». Leurs actes ont perturbé les manifestations contre le racisme anti-asiatique du même jour et ont été fortement critiqués et largement condamnés sur les réseaux sociaux aux États-Unis. Après, L’UAA a fait de son mieux pour essayer de se distancier de l’extrémisme et du racisme, mais a refusé de retirer ses slogans tels que « Anéantir la Chine ! ».

? De nombreux membres clés de l’UAA ont mis sur pied une organisation de formation militaire baptisée « Altay Defence » où des membres du mouvement séparatiste ouïghour étaient formés à l’utilisation des armes par des instructeurs militaires américains. L’UAA affirme que toute la formation a été dispensée par d’anciens officiers des forces spéciales américaines, tels que James Lang, formateur en armes du Département américain de la Défense et ancien Ranger de l’armée de terre américaine qui avait servi dans les guerres en Afghanistan et en Irak. Faruk Altay, chef d’Altay Defence, est le frère du président actuel de l’UAA Kuzzat Altay et le neveu de l’ancienne présidente du WUC Rebiya Kadeer. Faruk Altay est aussi de droite, anticommuniste et ultra-nationaliste, comme le montrent ses propos sur les réseaux sociaux. Les participants aux séances de formation de l’Altay Defence comprenaient également le président actuel de l’UAA Kuzzat Altay, et Bahram Sintash, membre du Projet pour les droits de l’homme des Ouïghours (UHRP), qui a joué un rôle clé dans le lobbying du Congrès américain pour qu’il adoptât la loi de 2019 sur les droits de l’homme ouïghours.

? La direction de l’UAA se compose d’employés du gouvernement américain, de Radio Free Asia et du complexe militaro-industriel.

Nury Turkel, ancien président (2004-2006), a cofondé l’UHRP avec la NED. En 2020, Turkel a été nommé commissaire de la Commission américaine sur la liberté religieuse internationale par la présidente de la Chambre des représentants Nancy Pelosi.

Rebiya Kadeer, ancienne présidente (2006-2011), est une figure de proue de longue date des forces d’outre-mer du « Turkestan oriental ». Son mari Sidik Rouzi a travaillé pour les médias du gouvernement américain Voice of America et Radio Free Asia. Sous la direction de Kadeer, le WUC et l’UAA ont noué des liens étroits avec l’administration Bush.

Ilshat Hassan Kokbore, ancien président (2016-2019), travaille depuis 2008 avec Booz Allen Hamilton, un tristement célèbre entrepreneur privé américain dans le domaine de l’armée et du renseignement. Edward Snowden était employé de l’entreprise lorsqu’il a décidé de dénoncer son invasif système de surveillance de masse.

Omer Kanat, ancien vice-président, est président du Comité exécutif du WUC. Il a une longue histoire de travail avec le gouvernement américain. Il a occupé le poste de rédacteur supérieur du service ouïghour de Radio Free Asia de 1999 à 2009. Il a également participé à la couverture des guerres américaines en Irak et en Afghanistan et interviewé le Dalaï Lama.

Rushan Abbas, ancienne vice-présidente, est l’« activiste des droits de l’homme » préférée de la National Security Agency des États-Unis. Elle est la première journaliste ouïghoure et présentatrice de nouvelles en ouïghour lorsque le Congrès américain a financé la création du département ouïghour de Radio Free Asia en 1998. Elle est allée aux États-Unis en 1989 pour étudier le génie génétique. Après avoir obtenu son diplôme, elle a épousé un Turco-Américain et est restée aux États-Unis, avant d’être employée par la CIA. Elle se vantait souvent dans sa biographie de sa « vaste expérience de travail avec les agences gouvernementales américaines, notamment le Département de la Sécurité intérieure, le Département de la Défense, le Département d’État et diverses agences de renseignement américaines ». Elle a été « consultante à Guantanamo Bay pour soutenir l’opération Enduring Freedom » pendant la prétendue « guerre contre le terrorisme » de l’administration Bush. Après un scandale sur le forum de questions-réponses « Ask Me Anything » de Reddit, au cours duquel les participants ont qualifié Abbas d’« outil de la CIA » et de complice du gouvernement américain, elle a tenté de supprimer ses informations biographiques d’Internet. Abbas dirige actuellement la Campagne pour les Ouïghours, une organisation affiliée au WUC.

La direction actuelle de l’UAA comprend :

Président Kuzzat Altay. Neveu de Rebiya Kadeer, Kuzzat Altay est farouchement anticommuniste et pro-américain. Il est connu pour avoir glorifié le mouvement séparatiste du « Turkestan oriental », en le comparant à la fondation de l’État d’Israël.

Secrétaire Elfidar Iltebir. Sa sœur, Elnigar Iltebir, a été nommée directrice pour la Chine au Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche sous l’administration Trump. Leur père, Ablikim Baqi Iltebir, a travaillé pour Radio Free Asia, un média financé par le gouvernement américain, de février 2000 à août 2017.

Trésorier Arslan Khakiyev. Khakiyev a travaillé pour Radio Free Asia pendant 18 ans. Son épouse, Gulchehra Hoja, travaille à Radio Free Asia depuis 2001.

? En 2004, la NED a aidé l’UAA à fonder le Projet pour les droits de l’homme des Ouïghours (UHRP) et en est devenu le principal bailleur de fonds. Seulement entre 2016 et 2019, la NED a accordé à l’UHRP 1,2447 million de dollars américains. Les projets affiliés à l’UHRP tels que le « Plaidoyer et programme de sensibilisation pour les droits humains ouïghours » et la « Défense des droits humains ouïghours à travers l’interaction artistique » ont également reçu un financement considérable. L’UHRP a réuni les principaux dirigeants du WUC, tels que Nury Turkel et Omer Kanat. De nombreuses personnes occupant des postes de direction au sein de la NED ont rejoint l’UHRP, comme l’ancienne vice-présidente de la NED, Louisa Greve, qui occupe désormais le poste de directrice du plaidoyer mondial pour l’UHRP.

IX. La prétendue « base de données des victimes du Xinjiang », mal compilée par les forces anti-chinoises, est un projet mal intentionné sans fondement et conçu uniquement à des fins de manipulation politique.

Ces dernières années, les forces anti-chinoises ont concocté le « Projet de données du Xinjiang », la « Base de données des victimes du Xinjiang » et la « Base de données judiciaires transitionnelle ouïghoure » en rassemblant des « témoignages » inventés pour déformer le Xinjiang. La recherche et la vérification montrent que, sur les 12 050 noms répertoriés dans les trois « bases de données », 1 342 sont inventés de toutes pièces. Parmi les 10 708 vrais noms, 6 962 sont des personnes vivant une vie normale ; 3 244 ont été condamnés pour des crimes mettant en danger la sécurité publique, des crimes de terrorisme violent ou d’autres crimes ; 238 sont morts de causes telles que la maladie et 264 vivent hors de Chine. Voici la vérité sur certains des cas les plus fréquemment rapportés dans les prétendues « bases de données ».

? La première catégorie de ces cas concerne des personnes qui ont fabriqué des « expériences personnelles ».

Certains « témoins » dans les « bases de données » sont en fait des « acteurs » recrutés par les forces occidentales anti-chinoises. Ces « témoins » fabriquent des histoires pour salir le Xinjiang à l’étranger et en vivent. Ils choisissent d’être les « pions » des forces anti-chinoises occidentales en échange du statut de « réfugié » et d’avantages matériels, inventant un mensonge après l’autre sur leur prétendue « souffrance » dans les centres d’enseignement et de formation professionnels. Mais leurs mensonges sont démentis par la vérité maintes et maintes fois.

1. Sayragul Sauytbay

Sayragul Sauytbay, femme, née en 1976, est originaire du district de Zhaosu au Xinjiang.

(1) Activités hors de Chine

Sayragul Sauytbay a affirmé avoir été instructrice dans une « classe de réinsertion », avoir accédé à des documents confidentiels avant de quitter la Chine, et être en mesure de prouver que « 2 500 personnes avaient été internées là où elle travaillait ».

Le 12 décembre 2019, Sayragul Sauytbay a affirmé dans un extrait vidéo diffusé par la BBC que pendant ses jours au « camp de détention », elle avait été battue à la tête par une matraque électrique, que sa liberté personnelle était restreinte, et que des caméras de surveillance étaient installées dans toutes les salles de classe, dortoirs et salles de bain du « camp ».

Le 4 mars 2020, Sayragul Sauytbay a reçu le Prix international du courage féminin, un prix annuel du Département d’État américain. Mike Pompeo a déclaré lors de la cérémonie de remise des prix : « Aujourd’hui, nous rendons également hommage à Sayragul Sauytbay. Anciennement médecin, elle a été séparée de sa famille, torturée, emprisonnée et risquait d’être exécutée à cause de son courage de dire simplement la vérité. »

Le 20 avril 2020, l’artiste manga japonais Tomomi Shimizu a dessiné des dessins animés racontant une histoire de « persécution » du point de vue de Sayragul Sauytbay, la décrivant comme la « survivante du camp de rééducation ».

(2) Retour à la réalité

En avril 2016, Sayragul Sauytbay a été nommée directrice du Jardin d’enfants central du canton de Chahanwusu, dans le district de Zhaosu, dans la préfecture autonome kazakhe d’Ili. Le 19 mars 2018, elle est devenue institutrice à Chahanwusu. Quinze jours plus tard, le 4 avril, elle a demandé un congé de l’école. Le lendemain, elle a quitté la Chine illégalement.

Pour rétablir la vérité des faits, il faut signaler, tout d’abord, que Sayragul Sauytbay a menti sur son expérience. Elle prétend être diplômée de l’université de médecine et avoir travaillé comme médecin, mais la vérité est qu’elle n’a suivi que des cours d’infirmières dans une école professionnelle d’Ili et n’a jamais été médecin. Elle a d’abord déclaré qu’elle était instructrice dans un centre d’enseignement et de formation professionnels, mais a ensuite affirmé être « une victime internée et torturée, soumise à des expériences médicales et forcée de manger du porc » dans le « camp de concentration ». En effet, elle n’a jamais travaillé ni étudié dans aucun centre d’enseignement et de formation professionnels, et était encore moins soumise à des mesures obligatoires. Tout son récit sur le centre d’enseignement et de formation professionnels n’est rien d’autre que calomnie sur calomnie.

Deuxièmement, Sayragul Sauytbay est suspectée de crime. Le 5 avril 2018, elle a quitté illégalement la Chine avec un laissez-passer pour la frontière chinoise. Son comportement a enfreint les dispositions de l’article 322 du Code pénal de la République populaire de Chine portant sur le franchissement illégal de la frontière. En juin 2015 et décembre 2016, elle a obtenu deux prêts totalisant 470 000 yuans de la coopérative de crédit rural du canton de Chahanwusu avec un faux contrat d’achat immobilier, la signature du garant et de faux documents. À ce jour, elle n’a pas encore remboursé 398 000 yuans de dette. Sa conduite a enfreint les dispositions de l’article 193 du Code pénal de la République populaire de Chine portant sur la fraude sur les prêts. En raison de ses infractions pénales, elle a été répertoriée en ligne comme une personne recherchée par les organes de sécurité publique, conformément aux procédures légales.

Troisièmement, Sayragul Sauytbay a des antécédents de comportement malhonnête. Lorsqu’elle était à la tête du Jardin d’enfants central du canton de Chahanwusu, elle a profité de sa position et s’est approprié des primes de performance, ce qui a nui aux intérêts de ses collègues. En conséquence, elle a été démise de ses fonctions par les autorités éducatives locales, conformément aux lois et règlements. Avant de traverser illégalement la frontière, elle a convaincu sa sœur cadette Panar d’obtenir un prêt d’une valeur de 45 000 yuans et d’acheter sa voiture, mais elle n’a jamais transféré la propriété du véhicule à Panar. Panar en garde un grand ressentiment.

2. Mihrigul Tursun

Mihrigul Tursun, femme, née en 1985, est originaire du district de Qiemo au Xinjiang. En août 2010, elle a enregistré son mariage avec un Iranien en Chine, et, en janvier 2012, avec un Égyptien en Égypte. En avril 2015, elle a donné naissance à trois enfants en Égypte. Deux de ses enfants ont été enregistrés pour la résidence permanente en Chine en octobre 2015, et un autre a été confié à la garde de la cousine de son mari. Le 22 avril 2018, Mihrigul Tursun a quitté la Chine avec son mari et ses deux enfants.

(1) Activités hors de Chine

Mihrigul Tursun s’est rendue aux États-Unis en avril 2018. Là, elle a assisté à une audition de la Commission exécutive du Congrès américain sur la Chine en tant que témoin, et a donné un faux témoignage citant sa prétendue « expérience personnelle ». Dans ses entretiens avec CNN et d’autres médias, elle a affirmé avoir été détenue par la police dans un « camp de concentration » et forcée de prendre ou de se faire injecter des médicaments inconnus. Elle a affirmé que les personnes détenues là-bas souffraient de la torture tous les jours et qu’elle a elle-même été témoin de la mort de neuf femmes. Elle a dit que l’un de ses fils est décédé à l’Hôpital pour enfants d’Urumqi et que personne ne lui a dit pourquoi il avait été admis pour traitement.

(2) Retour à la réalité

Premièrement, Mihrigul Tursun était totalement libre en Chine, à l’exception de 20 jours de détention pénale. Le 21 avril 2017, elle a été placée en détention pénale par le Bureau de la sécurité publique du district de Qiemo, pour soupçon d’incitation à la haine et à la discrimination ethniques. Il a été confirmé qu’elle avait des maladies infectieuses. Le Bureau a révoqué les mesures obligatoires le 10 mai 2017 pour des raisons humanitaires. Entre 2010 et 2017, elle a effectué 11 voyages entre la Chine et des pays comme l’Égypte, les Émirats arabes unis, la Thaïlande et la Turquie.

Deuxièmement, Mihrigul Tursun n’a jamais étudié dans aucun centre d’enseignement et de formation professionnels et n’a jamais été forcée de prendre des médicaments. Elle a affirmé que les drogues et les médicaments qui lui avaient été injectés dans le « camp de concentration » avaient causé son infertilité. Comme l’a vérifié l’enquête, il n’y a pas de dossier de stérilisation et ses parents ont dit qu’elle était fertile. Elle a également menti au sujet de son frère cadet, affirmant qu’il avait été maltraité à mort dans un centre d’enseignement et de formation professionnels. En entendant cela, Akbar Tursun, son frère « mort », a déclaré publiquement : « Mihrigul est une menteuse habituelle, elle a non seulement menti en disant que je suis mort, mais a aussi répandu des rumeurs en disant qu’elle voyait les autres mourir. »

Troisièmement, le fils de Mihrigul Tursun n’est pas mort lors du traitement à Urumqi. L’un de ses fils, en raison de maladies telles que la pneumonie, l’hydrocéphalie et la hernie inguinale indirecte du côté droit, a été emmené à l’Hôpital pour enfants d’Urumqi par Mihrigul Tursun elle-même et sa famille. Le garçon a été hospitalisé pour traitement du 14 au 19 janvier, du 6 au 12 mai et du 4 au 8 novembre en 2016. En avril 2018, Mihrigul Tursun et son mari ont quitté la Chine avec cet enfant.

3. Zumrat Dawut

Zumrat Dawut, femme, née en 1982, est originaire d’Urumqi du Xinjiang. Elle a quitté la Chine en janvier 2019.

(1) Activités hors de Chine

Depuis le 20 septembre 2019, lors d’entretiens avec Radio Free Asia et d’autres médias, Zumrat Dawut a affirmé avoir été interrogée par les départements de sécurité publique du Xinjiang et détenue dans un centre d’enseignement et de formation professionnels pour des raisons telles que son mariage avec un Pakistanais. Elle a prétendu avoir été « brutalement persécutée, forcée de prendre des contraceptifs avec d’autres femmes détenues là-bas et forcée de subir une stérilisation avec une résection de l’utérus ». Elle a également affirmé qu’« on lui avait servi un plat de porc dans la famille Han avec laquelle sa famille était jumelée ». Le 24 septembre et le 2 octobre 2019, elle a assisté en tant que témoin et a donné un faux témoignage à une table ronde sur « la liberté religieuse internationale » et à un séminaire sur « les crises des droits de l’homme au Xinjiang » organisés par le Département d’État américain. Le 12 octobre, elle a déclaré que son voisin du Xinjiang lui avait dit que son père était décédé après plusieurs séries d’interrogatoires de la police.

(2) Retour la réalité

Premièrement, Zumrat Dawut n’a jamais étudié dans aucun centre d’enseignement et de formation professionnels. Cela a été confirmé par son cinquième frère aîné Abduheili Dawut dans une interview.

Deuxièmement, Zumrat Dawut n’a jamais subi de « stérilisation forcée ». Avant de donner naissance à son troisième enfant à l’Hôpital de santé maternelle et infantile d’Urumqi en mars 2013, elle a signé un formulaire de consentement à l’accouchement, acceptant une césarienne et une ligature des trompes, et on lui a fait ces opérations chirurgicales à l’hôpital. Elle n’a jamais subi de stérilisation forcée, et encore moins une hystérectomie.

Troisièmement, l’affaire du prétendu « plat de porc » est une pure fabrication. La « famille jumelée » à laquelle elle a fait référence est la famille de Zhao Qilin, la famille jumelée de son cinquième frère aîné Abduheili Dawut. En janvier 2018, Zhao Qilin a invité chez lui Abduheili Dawut, son épouse Horqiz Ahmat et sa sœur cadette Zumrat Dawut. La mère de Zhao a cuisiné pour les invités. Il est impossible que la mère de Zhao, elle-même originaire de l’ethnie hui qui suit le régime halal, prépare un « plat de porc ». Les deux familles ont pris une photo lors d’un dîner ensemble.

Quatrièmement, le père de Zumrat Dawut n’a jamais été détenu. Selon son cinquième frère aîné, Abduheili Dawut, leur père, vivait depuis toujours avec ses enfants et n’a jamais fait l’objet d’« enquêtes » ou de « détention ». Leur père est décédé des suites d’une maladie coronarienne. L’affirmation de Zumrat Dawut selon laquelle son père est « décédé après les interrogatoires de la police » est un mensonge pur et simple.

4. Gulzira Auelhan

Gulzira Auelhan, femme, née en 1979, est originaire du district de Yining au Xinjiang.

(1) Activités hors de Chine

Dans une interview accordée à la BBC le 15 janvier 2020, Gulzira Auelhan a affirmé qu’elle avait été détenue pendant 15 mois, au cours desquels elle avait été torturée et subi des injections de médicaments inconnus. Elle a prétendu qu’elle avait travaillé dans une usine de gants après avoir été libérée et qu’elle avait dû signaler à la police où elle se trouvait, et que son mari était également sous surveillance après la libération.

(2) Retour à la réalité

Premièrement, Gulzira Auelhan a refusé délibérément le remboursement du prêt bancaire. On a découvert que, avec quatre autres de son village en tant que co-garants, elle avait emprunté 40 000 yuans à la coopérative de crédit rural du district de Yining. Elle n’a jamais remboursé les intérêts du prêt, même après son échéance, et a été placée sur la liste noire par la banque.

Deuxièmement, elle a des antécédents de comportement malhonnête. Dans son entretien avec le Globe and Mail, elle a déclaré que ses objectif et idéal étaient d’élever ses enfants. Pourtant, les faits ont prouvé le contraire. Elle n’a pas d’enfant biologique et a été indifférente à ses trois belles-filles de la famille de son troisième mari. Après avoir quitté la Chine, elle a même demandé à ses belles-filles de payer ses dettes.

5. Tursunay Ziyawudun

Tursunay Ziyawudun, femme, née en 1978, est originaire du district de Xinyuan de la préfecture d’Ili du Xinjiang.

(1) Activités hors de Chine

Après avoir quitté la Chine le 26 septembre 2019, Tursunay Ziyawudun a eu plusieurs entretiens avec la BBC et d’autres médias étrangers, au cours desquels elle a affirmé que les femmes détenues dans les centres d’enseignement et de formation professionnels devaient « subir une stérilisation chirurgicale ou prendre des médicaments pour arrêter leurs menstruations », et qu’elle a été forcée de subir une ligature et une stérilisation des trompes irréversibles. Dans une interview accordée à la BBC le 2 février 2021, elle a déclaré avoir « subi et vu des abus sexuels ».

(2) Retour à la réalité

Premièrement, Tursunay Ziyawudun n’a jamais eu de dossier médical d’opération contraceptive.

Deuxièmement, ce qu’elle a dit dans les entretiens est incohérent. Dans une interview accordée à la BBC cette année, elle a déclaré que « la police du centre d’enseignement et de formation professionnels l’avait frappée au sol et lui avait donné des coups de pied dans l’abdomen, et qu’elle avait failli s’évanouir ». Cependant, dans une interview avec le site américain Buzzfeed l’année dernière, elle a déclaré : « Je n’ai pas été battue ni maltraitée. » Elle a affirmé qu’elle était assignée à résidence de janvier à juin 2019. Mais son passeport a été délivré le 13 mars 2019 et les passeports doivent être demandés en personne dans les agences gouvernementales. Si elle avait été assignée à résidence, comment aurait-elle pu sortir pour demander son passeport ?

6. Rahman Shanbay

Rahman Shanbay, femme, née en 1987, est originaire du district de Tekes au Xinjiang.

(1) Activités hors de Chine

Après avoir quitté la Chine le 19 décembre 2018, elle a été interviewée par le Globe and Mail et d’autres médias étrangers. Elle a affirmé « avoir été internée dans une pièce avec 24 femmes, et avoir été enchaînée avec des menottes et des chaînes pendant une semaine parce que l’application WhatsApp avait été installée sur son téléphone portable ».

(2) Retour à la réalité

Premièrement, Rahman Shanbay a fait l’objet d’une enquête conformément à la loi. Elle a été interrogée par la police locale après avoir été accusée d’avoir stocké des sons et des vidéos terroristes et extrémistes sur son téléphone portable et de les avoir regardés fréquemment. Compte tenu de la nature mineure de son crime, de ses aveux et de ses remords, elle n’a reçu que l’avertissement requis par la loi.

Deuxièmement, Rahman Shanbay n’a jamais été internée. Sa mère, Danishban Musa, a déclaré : « Ma fille s’est effectivement rendue dans un poste de police et a fait l’objet d’une enquête parce qu’elle était influencée par l’extrémisme religieux et était soupçonnée d’avoir commis un crime. Cependant, elle n’est revenue que trois heures plus tard et, depuis, elle est restée à la maison, en aidant moi et mon mari à prendre soin du bétail. »

? La deuxième catégorie de ces cas concerne des personnes qui ont fabriqué des histoires sur leurs proches.

Certaines personnes anti-chinoises séjournant à l’étranger ont fabriqué des mensonges sur l’ « arrestation », la « persécution » ou la « disparition » de leurs proches, dans le but de recueillir la sympathie de la communauté internationale et de servir leurs plans. De telles allégations non fondées induisent gravement en erreur la communauté internationale. Même leurs proches en Chine se sont prononcés pour démystifier leurs mensonges.

1. Ferkat Jawdat

Ferkat Jawdat, homme, né en 1992, est originaire de la ville de Yining dans le Xinjiang.

(1) Activités hors de Chine

Après s’être rendu aux États-Unis le 23 janvier 2011, Ferkat Jawdat a organisé des « témoignages collectifs » dans plusieurs autres pays, rassemblé des informations sur les stagiaires des prétendus « camps de concentration » et mené la campagne d’allégations « Me Too Uyghur ». Il a affirmé que sa mère avait été détenue dans un « camp de concentration » pendant 12 mois et emprisonnée pendant trois mois. En mars 2019, il a été « reçu » par Mike Pompeo comme l’un des soi-disant « survivants des camps d’internement » et membres de leur famille.

(2) Retour à la réalité

Ferkat Jawdat et son père, son frère et ses deux sœurs vivent aux États-Unis. Sa mère Minawar Tursun mène une vie normale en Chine. Comme l’a dit Minawar Tursun, elle a des appels vidéo avec son fils presque tous les jours.

2. Kuzzat Altay

Kuzzat Altay, de son vrai nom Kuzzat Mamat, est le neveu de Rebiya Kadeer, ancienne présidente du Congrès mondial ouïghour. Né en 1984, il est originaire d’Urumqi du Xinjiang et vit désormais aux États-Unis. Le 26 octobre 2019, Kuzzat Mamat est devenu président de l’Association américaine ouïghoure.

(1) Activités hors de Chine

Lors d’une conférence de presse au Congrès américain organisée par la Coalition pour la promotion de la liberté religieuse en Chine, une organisation anti-Chine, ainsi que lors d’entretiens depuis février 2019, il a affirmé que son père Mamat Qadir avait été arrêté et était probablement décédé.

(2) Retour à la réalité

Il a été vérifié que le père de Kuzzat Altay, Mamat Qadir, mène une vie normale à Urumqi.

3. Guljahra Qeyum

Guljahra Qeyum, femme, née en 1973, est originaire d’Urumqi du Xinjiang. Elle est journaliste et présentatrice de journal du département de langue ouïghoure de Radio Free Asia et membre de l’Association américaine ouïghoure. Le 8 mai 2017, elle a été répertoriée en ligne comme une personne recherchée par les autorités de sécurité publique parce qu’elle était soupçonnée de rejoindre une organisation terroriste.

(1) Activités hors de Chine

En juillet 2018, Guljahra Qeyum a assisté à une réunion de la Commission exécutive du Congrès américain sur la Chine et a déclaré que ses parents étaient détenus dans un « camp d’internement ». En mars 2019, elle a été « reçue » par Mike Pompeo comme l’un des soi-disant « survivants des camps d’internement » et membres de leur famille.

(2) Retour à la réalité

Les parents de Guljahra Qeyum mènent une vie normale. Son père Abduqeyum Ghoja, 79 ans, souffre d’une paralysie causée par une attaque cérébrale. Sa mère Chimangul Zikir, âgée de 73 ans, souffre de plusieurs problèmes de santé, notamment des maladies cardiaques, de l’hypertension et des varices aux mollets, et elle doit prendre soin de son mari à la maison. Ils n’ont exprimé aucun intérêt à voyager à l’étranger en raison de leur mauvaise santé.

4. Yiminjan Sadul

Yiminjan Sadul, homme, né en 1965, est ancien professeur agrégé du département d’histoire de l’Institut islamique du Xinjiang.

(1) Battage médiatique à l’étranger

La fille de Yiminjan Sadul, Samre Yiminjan, a affirmé que son père avait été arrêté par les autorités du Xinjiang pour avoir publié un livre de grammaire arabe en 2014, et qu’elle avait appris en novembre 2019 qu’il avait été condamné à 15 ans d’emprisonnement pour le « crime d’incitation et de promotion de l’extrémisme ». Le 13 février 2020, un journaliste du Washington Post a publié un article intitulé « Une femme ouïghoure de Boston défend la libération de son père », affirmant que le père de Samre Yiminjan, Yiminjan Sadul, était détenu par des fonctionnaires chinois et arrêté pour extrémisme.

(2) Retour à la réalité

Il a été vérifié que Yiminjan Sadul mène une vie libre.

5. Arpat Arkin

Arpat Arkin, un homme né en 1997, est originaire de la ville de Yining dans le Xinjiang. Le 29 octobre 2015, il s’est rendu à l’étranger et a rejoint le Congrès mondial ouïghour.

(1) Activités hors de Chine

En février 2019, Arpat Arkin a tweeté que sa mère avait été placée dans un « camp de concentration » depuis fin 2017 et que son père Arkin Tursun avait été arrêté en mars 2018 et condamné à 7 ou 11 ans de prison. En mars 2019, il a été « reçu » par Mike Pompeo comme l’un des soi-disant « survivants des camps d’internement » et membres de leur famille.

(2) Retour à la réalité

La mère, la sœur cadette et le frère cadet d’Arpat Arkin mènent tous une vie normale. Son père Arkin Tursun a été condamné à 20 ans d’emprisonnement par le tribunal populaire pour incitation à la haine et à la discrimination ethniques et pour dissimulation. Arkin Tursun a tout avoué ; il est maintenant en bonne santé et purge sa peine en prison.

6. Reyhan Asat

Reyhan Asat, femme, née en 1981, est originaire d’Urumqi, dans le Xinjiang.

(1) Activités hors de Chine

Le 9 mai 2020, le New York Times a publié un article affirmant que Reyhan Asat, une Ouïghoure aux États-Unis, a déclaré dans une interview que son frère cadet Akbar Asat avait été arrêté au Xinjiang à son retour en Chine pour avoir participé à l’activité du Programme de leadership des visiteurs internationaux (IVLP), organisé par le Département d’État américain en 2016, puis condamné à 15 ans d’emprisonnement par le gouvernement chinois pour incitation à la haine ethnique. Elle a appelé les organisateurs de l’IVLP à prêter attention à cette affaire et a exhorté le gouvernement chinois à libérer son frère Akbar Asat.

(2) Retour à la réalité

Le jeune frère de Reyhan Asat, Akbar Asat, a été condamné à 15 ans de prison pour incitation à la sécession par le tribunal populaire conformément à la loi. Il a avoué, purge actuellement sa peine et est en bonne santé. Il a été condamné pour avoir enfreint la loi chinoise. Cela n’a rien à voir avec le fait qu’il ait participé à des activités spécifiques aux États-Unis.

7. Mamut Abdureyim

Mamut Abdureyim, homme, né en 1978, est originaire d’Urumqi, dans le Xinjiang, et vit actuellement en Australie.

(1) Battage médiatique à l’étranger

Mamut Abdureyim a déclaré dans une interview à CNN qu’il avait « perdu le contact » avec sa femme Arem Ablat et ses enfants depuis avril 2017, et qu’il ne pouvait pas rentrer en Chine par crainte pour sa propre sécurité.

(2) Retour à la réalité

Mamut Abdureyim endoctrine depuis longtemps sa femme Arem Ablat avec des idéologies d’extrémisme religieux et de terrorisme violent. Après avoir quitté la Chine le 30 novembre 2012, Arem Ablat a participé à de nombreuses reprises à des activités extrémistes religieuses et a incité d’autres personnes en Chine à se rendre à l’étranger pour se préparer à des activités terroristes.

Le 6 décembre 2015, mandatée par des organisations terroristes, Arem Ablat est retournée en Chine, où elle a incité et persuadé d’autres personnes à quitter le pays pour rejoindre des organisations terroristes à l’étranger et lancer des activités terroristes. Le 19 juin 2020, elle a été condamnée à neuf ans de prison pour incitation à la haine ethnique par le tribunal populaire de Kashgar. Elle purge actuellement sa peine.

La fille de Mamut Abdureyim vit maintenant avec son père Abdureyim Mamut et étudie à l’Ecole primaire N°1 de Kashgar. Son fils vit avec sa belle-mère Patima Abdurusul et fréquente un jardin d’enfants à Kashgar. Mamut Abdureyim n’est jamais retourné en Chine pour s’occuper de ses enfants et de sa famille depuis qu’il a quitté le pays le 14 septembre 2012.

? La troisième catégorie de ces cas concerne les soi-disant « témoins » dont les expériences ont en fait été fabriquées.

Il existe un grand nombre de personnes dont l’identité a été fabriquée, déformée et exploitée dans les prétendues « bases de données » liées au Xinjiang. Par exemple, Tayir Asan, médecin du département de gastroentérologie de l’Hôpital du peuple de Kuqa de la préfecture d’Aksu ; Aysham Sadik, enseignant à la retraite ; Gulbahar Mamat, institutrice de maternelle dans le district de Zepu, dans la préfecture de Kashgar ; Tayir Talip, écrivain et rédacteur en chef à la retraite du Kashgar Daily ; Anwar Dawut, Omar Ali et Abdukeyum Dawut dans le district de Pishan, dans la préfecture de Hotan, etc. Tous auraient été « détenus » selon les forces anti-chinoises occidentales, alors qu’en fait, tous mènent une vie normale. Parmi eux, Yilpan Yezmujan, un joueur de football, s’entraîne au club de football Suning dans la province du Jiangsu ; Isak Payzulla, rédacteur en chef du Hami Daily, et les Zaram Talips, fonctionnaires à la retraite du Comité des Affaires ethniques et religieuses de Hami, ont assisté en personne à la cinquième conférence de presse sur les questions liées au Xinjiang le 2 mars 2020 pour démystifier les rumeurs.

? La quatrième catégorie de ces cas concerne des personnes qui ont fait l’objet de poursuites pénales conformément à la loi.

Dans les prétendues « bases de données » liées au Xinjiang, certains ont été condamnés conformément à la loi pour avoir enfreint les lois chinoises. Ce ne sont en aucun cas des « victimes ». Par exemple, Sami Bary de Turpan a été condamné à la réclusion à perpétuité pour avoir organisé, dirigé et rejoint des organisations terroristes et pour meurtre ; Akbar Yimin d’Urumqi a été condamné à 25 ans de prison pour avoir organisé et dirigé des opérations de crime organisé de type des gangs, transaction forcée, vol et détention illégale ; Ahat Wuji, du canton de Baicheng à Aksu, a été condamné à 20 ans de prison pour tentative de meurtre et actes de provocation ; Abdurehman Abdukerem du canton de Zequ à Kashgar a été condamné à quatre ans de prison pour molestation d’enfants. Il est tout simplement absurde que les forces anti-chinoises occidentales « réclament justice » pour ces criminels.

1 Commentaire
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