Un homme armé s’est introduit, samedi, dans le territoire du château de Windsor, en périphérie de Londres, où Elizabeth II passait Noël. Il a été interné et est désormais sous la surveillance de médecins, a indiqué la police dimanche.
Les fêtes de Noël ont été perturbées pour la famille royale britannique. Un homme a été interné dimanche 26 décembre après avoir tenté, la veille, de s’introduire dans le territoire du château de Windsor, en périphérie de Londres, alors que la reine Elizabeth II y était présente, a indiqué la police.
La Thames Valley Police avait annoncé être intervenue samedi vers 8 h 30 locales et GMT après une alerte de sécurité et avoir arrêté un homme armé de 19 ans résident de Southampton, dans le sud de l’Angleterre.
« Une arbalète a été retrouvée lors d’une fouille », a précisé la police de Londres dimanche soir dans un communiqué. « L’homme a été placé en détention et a subi un examen psychologique. Il a depuis été interné en vertu de la loi sur la santé mentale et reste sous la surveillance de médecins. »
L’homme n’est entré « dans aucun bâtiment »
La police avait souligné dès samedi soir que les procédures de sécurité avaient été « déclenchées quelques instants après l’entrée de l’homme sur le site » qu’il n’était « entré dans aucun bâtiment ».
« Les membres de la famille royale ont été informés de l’incident », avaient précisé les forces de l’ordre.
La reine Elizabeth II, 95 ans, passe les fêtes de fin d’année à Windsor, désormais sa résidence principale, après avoir renoncé à se rendre comme elle le fait d’habitude à Sandringham, dans l’est de l’Angleterre, en raison de la résurgence du Covid-19 au Royaume-Uni due au variant Omicron.
La souveraine, pour son premier Noël depuis la mort de son époux Philip en avril à 99 ans, a été rejointe samedi par plusieurs membres de la famille comme ses fils Charles et Edward et les épouses de ces derniers.
« Une réévaluation des procédures de sécurité »
Selon le Daily Mirror, le suspect, avec son arbalète, a été repéré sur les caméras de surveillance. « Les agents de sécurité n’en croyaient pas leurs yeux », a précisé une source de sécurité au tabloïd, précisant qu’un important dispositif de sécurité avait été déployé « pour assurer la sécurité de la reine qui se trouvait dans ses quartiers personnels ».
Selon le journal, « une réévaluation majeure des procédures de sécurité » est à prévoir après l’incident.
Les tentatives d’intrusion au palais de Buckingham ne sont pas exceptionnelles. La plus spectaculaire remonte à 1982, quand un trentenaire, Michael Fagan, avait réussi à se frayer un chemin jusqu’à la chambre à coucher de la reine, qui se trouvait au lit.
Le 10 mai dernier, un homme souffrant de problèmes mentaux avait été vu escaladant l’enceinte des Royal Mews, les écuries de la famille royale britannique, puis la repassant dans le sens inverse vers la rue peu après. Il s’était fait arrêter rapidement avec de la cocaïne et un couteau de cuisine. Elizabeth II ne s’y trouvait pas.
La reine, qui passe la plupart du temps à Windsor depuis le début de la pandémie de Covid-19, a réduit le nombre de ses engagements depuis une nuit d’hospitalisation en octobre pour une raison jamais précisée. Dans des vœux de Noël très personnels cette année, enregistrés à Windsor et diffusés samedi, Elizabeth II a rendu hommage au défunt prince Philip, confiant qu’il lui manquait.
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