La France a pris la présidence tournante de l’Union européenne, samedi 1er janvier. Pendant six mois, elle tentera de mettre en place un programme ambitieux : permettre à l’Europe d’être « puissante » et « souveraine ». Ce mandat risque toutefois d’être bousculé par la nouvelle flambée de Covid-19 et la présidentielle d’avril.
Symbole de ce relais, la tour Eiffel et l’Élysée se sont illuminés au même moment en bleu, couleur de l’Europe. Des dizaines d’autres monuments emblématiques le seront à travers tout l’Hexagone durant la première semaine de janvier.
Le Conseil de l’UE représente les intérêts des 27 États membres face à la Commission et au Parlement européens. La présidence semestrielle convoque les réunions des ministres, fixe l’agenda et conduit les négociations.
Pendant six mois, la France va donc disposer d’un important pouvoir d’influence pour faire avancer certains sujets et trouver des compromis à 27 même si l’exercice, très encadré, implique neutralité et doigté.
La France cèdera son tour au second semestre à la République tchèque.
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