Le président russe Vladimir Poutine et son homologue turc Recep Tayyip Erdogan, dont le pays est membre de l’OTAN, ont évoqué par téléphone dimanche les exigences présentées par Moscou à l’égard de l’Alliance atlantique autour de la crise ukrainienne.
La présidence turque a affirmé que les deux présidents avaient « discuté des mesures à prendre pour améliorer les relations » entre les deux pays.
Le Kremlin a indiqué que les deux dirigeants avaient « confirmé l’intention de renforcer le partenariat mutuellement bénéfique entre la Russie et la Turquie ».
Mais Moscou a précisé que MM. Poutine et Erdogan avaient « aussi évoqué les questions internationales, y compris les propositions bien connues de mettre sur pied des accords formalisés légalement qui garantiraient la sécurité de la Fédération de Russie, tout comme la situation dans le Caucase et les questions du règlement des crises en Syrie et en Libye ».
La Russie de Vladimir Poutine et la Turquie de M. Erdogan entretiennent des relations de partenariat en dépit d’intérêts divergents ou concurrents sur différents terrains comme la Syrie ou la Libye où ils sont des acteurs majeurs.
Les deux pays étaient aussi dans l’ombre d’un récent conflit armé dans le Caucase entre l’Azerbaïdjan turcophone et le Nagorny Karabakh soutenu par l’Arménie, pays qui abrite une base militaire russe.
La tension a aussi monté entre Moscou et Ankara autour de la crise ukrainienne récemment, M. Poutine reprochant à son homologue turc d’avoir fourni à l’armée ukrainienne des drones armés, utilisés contre les séparatistes prorusses de l’est de l’Ukraine.
En retour, alors que les Occidentaux s’inquiètent depuis des semaines d’une éventuelle intervention russe en Ukraine, accusant Moscou d’avoir amassé troupes et blindés près de la zone frontalière, Ankara a reproché la semaine dernière au Kremlin de présenter des exigences « unilatérales » à l’OTAN.
Tout en niant le projet d’invasion de l’Ukraine, la Russie a dévoilé le 17 décembre des propositions de traités pour limiter l’influence américaine et de l’OTAN dans son voisinage.
Les deux textes présentés prévoient d’interdire tout élargissement de cette alliance militaire-notamment à l’Ukraine-et tout établissement de bases militaires américaines dans les pays de l’ex-espace soviétique.
La question a fait l’objet de deux conversations téléphoniques en deux mois entre Vladimir Poutine et le président américain Joe Biden, qui menace la Russie de mesures de rétorsion sévères en cas d’intervention militaire. Elle devrait aussi faire l’objet d’une réunion le 12 janvier du Conseil OTAN-Russie, instance de consultation créée en 2002.
La Turquie, membre de l’alliance depuis 1952, s’est de son côté attiré ces dernières années les foudres de l’OTAN pour avoir acheté un système de défense antiaérienne S-400 russe malgré son appartenance à l’OTAN. Définir l’image mise en avant
Le Kremlin a indiqué que les deux dirigeants avaient « confirmé l’intention de renforcer le partenariat mutuellement bénéfique entre la Russie et la Turquie ».
Mais Moscou a précisé que MM. Poutine et Erdogan avaient « aussi évoqué les questions internationales, y compris les propositions bien connues de mettre sur pied des accords formalisés légalement qui garantiraient la sécurité de la Fédération de Russie, tout comme la situation dans le Caucase et les questions du règlement des crises en Syrie et en Libye ».
La Russie de Vladimir Poutine et la Turquie de M. Erdogan entretiennent des relations de partenariat en dépit d’intérêts divergents ou concurrents sur différents terrains comme la Syrie ou la Libye où ils sont des acteurs majeurs.
Les deux pays étaient aussi dans l’ombre d’un récent conflit armé dans le Caucase entre l’Azerbaïdjan turcophone et le Nagorny Karabakh soutenu par l’Arménie, pays qui abrite une base militaire russe.
La tension a aussi monté entre Moscou et Ankara autour de la crise ukrainienne récemment, M. Poutine reprochant à son homologue turc d’avoir fourni à l’armée ukrainienne des drones armés, utilisés contre les séparatistes prorusses de l’est de l’Ukraine.
En retour, alors que les Occidentaux s’inquiètent depuis des semaines d’une éventuelle intervention russe en Ukraine, accusant Moscou d’avoir amassé troupes et blindés près de la zone frontalière, Ankara a reproché la semaine dernière au Kremlin de présenter des exigences « unilatérales » à l’OTAN.
Tout en niant le projet d’invasion de l’Ukraine, la Russie a dévoilé le 17 décembre des propositions de traités pour limiter l’influence américaine et de l’OTAN dans son voisinage.
Les deux textes présentés prévoient d’interdire tout élargissement de cette alliance militaire-notamment à l’Ukraine-et tout établissement de bases militaires américaines dans les pays de l’ex-espace soviétique.
La question a fait l’objet de deux conversations téléphoniques en deux mois entre Vladimir Poutine et le président américain Joe Biden, qui menace la Russie de mesures de rétorsion sévères en cas d’intervention militaire. Elle devrait aussi faire l’objet d’une réunion le 12 janvier du Conseil OTAN-Russie, instance de consultation créée en 2002.
La Turquie, membre de l’alliance depuis 1952, s’est de son côté attiré ces dernières années les foudres de l’OTAN pour avoir acheté un système de défense antiaérienne S-400 russe malgré son appartenance à l’OTAN. Définir l’image mise en avant
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