l y a deux ans, le général iranien Qassem Soleimani a été tué par un drone américain, sur ordre de Donald Trump, lors d’un déplacement en Irak.
Les anciens paramilitaires du Hachd al-Chaabi ont organisé dimanche soir en Irak une veillée aux chandelles à l’aéroport international de Bagdad, où il y a deux ans un drone américain tuait le général iranien Qassem Soleimani et son lieutenant irakien.
Le 3 janvier 2020, sur ordre du président américain de l’époque Donald Trump, un drone armé a pulvérisé le véhicule à bord duquel se trouvaient Qassem Soleimani, architecte de la stratégie iranienne au Moyen-Orient, et Abou Mehdi al-Mouhandis, numéro 2 du Hachd al-Chaabi, coalition désormais intégrée aux forces régulières irakiennes.
L’attaque nocturne avait eu lieu sur une route de l’aéroport. Le véhicule qui transportait les deux hommes y trône désormais, devenu une carcasse de tôle désarticulée. Dimanche, des partisans du Hachd, des hommes mais aussi des femmes et des enfants, se sont rassemblés sur ce site pour de nouvelles commémorations.
Tenant des portraits des deux hommes et des drapeaux de l’organisation, ils ont allumé des bougies qu’ils ont installées au pied du véhicule, a constaté un photographe de l’AFP. Lors de ces commémorations auxquelles plusieurs centaines de personnes ont pris part, des oraisons funèbres ont également été récitées. Les filles des deux défunts étaient également présentes.
Chef de la Force Qods
Samedi déjà, des milliers de partisans du Hachd se sont rassemblés dans le centre de Bagdad dans le cadre de ces commémorations. Le général Soleimani était le chef de la Force Qods, unité d’élite chargée des opérations extérieures des Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique d’Iran.
L’Iran avait riposté à son assassinat en tirant quelques jours plus tard des missiles sur des bases irakiennes abritant des soldats américains. L’Irak est continuellement pris en étau par les tensions entre les Etats-Unis et la République islamique d’Iran, son grand voisin.
Samedi devant la foule de manifestants, des responsables des factions du Hachd ont réitéré leur appel pour le retrait des troupes américaines, stationnées en Irak dans le cadre d’une coalition internationale antidjihadistes. Ces derniers mois, des dizaines de tirs de roquettes ou des attaques aux drones piégés ont visé les troupes et intérêts américains en Irak. Jamais revendiquées, ces attaques sont systématiquement imputées par les Etats-Unis aux factions irakiennes pro-Iran.
Le 3 janvier 2020, sur ordre du président américain de l’époque Donald Trump, un drone armé a pulvérisé le véhicule à bord duquel se trouvaient Qassem Soleimani, architecte de la stratégie iranienne au Moyen-Orient, et Abou Mehdi al-Mouhandis, numéro 2 du Hachd al-Chaabi, coalition désormais intégrée aux forces régulières irakiennes.
L’attaque nocturne avait eu lieu sur une route de l’aéroport. Le véhicule qui transportait les deux hommes y trône désormais, devenu une carcasse de tôle désarticulée. Dimanche, des partisans du Hachd, des hommes mais aussi des femmes et des enfants, se sont rassemblés sur ce site pour de nouvelles commémorations.
Tenant des portraits des deux hommes et des drapeaux de l’organisation, ils ont allumé des bougies qu’ils ont installées au pied du véhicule, a constaté un photographe de l’AFP. Lors de ces commémorations auxquelles plusieurs centaines de personnes ont pris part, des oraisons funèbres ont également été récitées. Les filles des deux défunts étaient également présentes.
Chef de la Force Qods
Samedi déjà, des milliers de partisans du Hachd se sont rassemblés dans le centre de Bagdad dans le cadre de ces commémorations. Le général Soleimani était le chef de la Force Qods, unité d’élite chargée des opérations extérieures des Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique d’Iran.
L’Iran avait riposté à son assassinat en tirant quelques jours plus tard des missiles sur des bases irakiennes abritant des soldats américains. L’Irak est continuellement pris en étau par les tensions entre les Etats-Unis et la République islamique d’Iran, son grand voisin.
Samedi devant la foule de manifestants, des responsables des factions du Hachd ont réitéré leur appel pour le retrait des troupes américaines, stationnées en Irak dans le cadre d’une coalition internationale antidjihadistes. Ces derniers mois, des dizaines de tirs de roquettes ou des attaques aux drones piégés ont visé les troupes et intérêts américains en Irak. Jamais revendiquées, ces attaques sont systématiquement imputées par les Etats-Unis aux factions irakiennes pro-Iran.
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