C’est ce mardi 4 janvier que la vaccination obligatoire entre en vigueur aux États-Unis pour certains salariés et travailleurs de santé. La Maison Blanche espère ainsi faire monter un taux de vaccination qui plafonne.
Avant les fêtes de fin d’année, Joe Biden avait expliqué que l’obligation vaccinale n’avait pas pour but de contrôler la vie des gens mais de la sauver. Cette obligation vaccinale pour les personnels de santé du secteur public entre en vigueur dès ce mardi, en pleine vague du variant Omicron. Les États-Unis ont enregistré un record mondial de plus d’un million de cas quotidiens lundi, selon le bilan de l’Université Johns Hopkins.
Malgré cela, le président sait que sa décision n’est pas populaire. L’obligation a d’ailleurs été attaquée en justice dans plusieurs États, mais les différentes cours ont fini par la valider en appel. Dernière étape vendredi 7 janvier : la Cour suprême entendra les arguments des uns et des autres.
La dose de rappel considérée comme la meilleure protection
Pour les entreprises de plus de cent salariés, un délai de grâce a été accordé en attendant la décision de la plus haute juridiction du pays. Mais des amendes sont possibles dès le 10 janvier et cela concerne plus de 80 millions de personnes.
Joe Biden espère faire ainsi monter le taux de vaccination. Les entreprises qui ont déjà mis en place une telle obligation ont des taux proches de 100%, soit beaucoup plus que la moyenne du pays où 62% des gens éligibles sont considérés comme pleinement vaccinés. Parmi ces derniers, un tiers a reçu une dose de rappel, considérée par les autorités sanitaires comme la meilleure protection contre le nouveau variant.
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