« On en a pour deux mois » : grâce à Omicron, le Danemark espère un retour à la « vie normale » d’ici peu

À la tête du département d’épidémiologie de l’Institut national du Sérum du Danemark, Tyra Grove Krause a annoncé, lundi 3 janvier à la télévision danoise, la fin de la pandémie dans deux mois. Une optimisme qui repose sur une nouvelle étude sur le variant Omicron.

Et si Omicron était finalement un allié ? C’est en tout cas ce que prédit Tyra Grove Krause, qui dirige le département d’épidémiologie de l’Institut national du Sérum au Danemark. Interrogée par la chaîne danoise TV 2, lundi 3 janvier, l’épidémiologiste en chef, l’une des plus hautes responsables de la santé du pays, a annoncé la fin programmée de la pandémie « dans deux mois », grâce au variant apparu, fin novembre 2021, en Afrique du Sud. « Je pense qu’on en a pour deux mois, et puis j’espère que l’infection commencera à se calmer et que nous retrouverons une vie normale », a-t-elle affirmé.

Alors que sa contagiosité accrue faisait craindre le pire, le variant B.1.1.529 pourrait bien sonner le glas de la pandémie. Une nouvelle étude menée par l’Institut national du Sérum, présentée par Tyra Grove Krause, révèle qu’Omicron est certes plus contagieux, mais aussi moins dangereux que Delta. Plus bénin, il provoquerait moitié moins d’hospitalisations, avec des formes sévères de la maladie. Le variant fournirait, par ailleurs, et c’est là que l’espoir réside, un niveau d’immunité suffisant à la population, en raison du nombre croissant de personnes infectées.

De quoi, selon la scientifique, entrevoir le bout du tunnel prochainement. « Omicron est là pour rester, et il entraînera une propagation massive de l’infection au cours du mois à venir. Quand ce sera fini, nous serons dans une meilleure posture qu’avant », a-t-elle estimé sur TV2. Tyra Grove Krause a toutefois averti que le variant, majoritaire au Danemark, allait mettre à rude épreuve le système de santé au cours des deux prochains mois. Comme, sans doute, partout ailleurs dans le monde.

« Omicron culminera fin janvier et en février, nous assisterons à une baisse de la pression infectieuse et à une diminution de la pression sur le système de santé », a-t-elle ajouté. « Nous devons faire un effort en janvier, car ce sera difficile de passer au travers. »

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