Avec l’arrivée du variant Omicron dans le pays, les autorités se préparent à une cinquième vague. Mais la mise en place du passe vaccinal depuis le 22 décembre comporte quelques défaillances.
Dans son bureau de l’institut Pasteur à Tunis, Hechmi Louzir, directeur de l’institut et membre de la commission de vaccination, suit de près l’évolution de la situation sanitaire dans le pays. « La proportion du variant Omicron est en train d’augmenter dans les échantillons positifs. On était à peu près jusqu’à 60% la semaine dernière et je m’attends à ce que cette semaine ou celle d’après, il y ait une domination du variant Omicron. »
Plus de six millions de Tunisiens ont reçu leurs deux doses de vaccin. Le passe vaccinal, en vigueur depuis le 22 décembre, a été finalement abandonné dans les transports et les universités faute de moyens de contrôle suffisants. « L’application n’est pas évidente et on essaye d’interagir avec ça tout simplement », explique Hechmi Louzir.
Convaincre les récalcitrants
Samedi, à Tunis, une centaine de personnes se sont regroupées sur l’avenue Bourguiba pour protester contre le passe vaccinal. L’animateur de télévision Nizar Chaari était parmi les manifestants : « Il y a ceux qui ne sont pas encore vaccinés, mais nous nous sommes ici parce que nous, nous refusons de nous faire vacciner, normalement cela doit rester une liberté individuelle. »
Dans les centres de vaccination, les autorités tentent d’accélérer la cadence pour l’injection de la troisième dose. Seulement près d’un million de Tunisiens ont eu ce rappel. Il faut aussi convaincre les derniers récalcitrants. Les hôpitaux, eux, ont commencé le décompte des lits de réanimation et des bouteilles d’oxygène.
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