Sud-Soudan: La famine menace 8,5 millions de personnes au pays

On 18 January 2018 in South Sudan, women receive food aid in Ganyiel, a rural community in Unity State. UNICEF, the World Food Programme (WFP) and other partners are delivering an integrated package of life-saving humanitarian relief to Ganyiel and other hard-to-reach locations as part of a rapid response mechanism (RRM) mission. From 17 to 20 January 2018, newly appointed UNICEF Executive Director Henrietta H. Fore travelled to South Sudan and Kenya to view first-hand UNICEF-supported programme sites and to review the organization’s work in the Eastern and Southern Africa region. Executive Director Fore met with other heads of United Nations agencies and UN representatives, senior government officials, NGO representatives, bilateral and private-sector partners, children, families and UNICEF staff. Ms. Fore also visited displacement and protection sites and health, nutrition, water, sanitation and hygiene (WASH) and education sites during her trip. This is Ms. Fore’s first visit to the field as UNICEF Executive Director. Her tenure as UNICEF’s seventh Executive Director began on 1 January 2018.

Selon les groupes d’aide, le nombre de personnes qui souffriront de la faim cette année au Sud-Soudan sera plus élevé que jamais. Cela est dû aux pires inondations depuis 60 ans, ainsi qu’au conflit et à la lenteur de la mise en œuvre de l’accord de paix qui a privé une grande partie du pays de services de base.
 
« L’année 2021 a été la pire année depuis l’indépendance de ce pays et 2022 sera pire. L’insécurité alimentaire atteint des niveaux horribles », selon Matthew Hollingworth, représentant du Programme alimentaire mondial au Soudan du Sud. Bien que le dernier rapport sur la sécurité alimentaire établi par les groupes d’aide et le gouvernement n’ait pas encore été publié, plusieurs responsables de l’aide connaissant bien la situation disent que les données préliminaires montrent que près de 8,5 millions de personnes – sur les 12 millions que compte le pays – seront confrontées à une faim sévère, soit une augmentation de 8 % par rapport à l’année dernière.
 
Ces responsables se sont exprimés sous couvert d’anonymat car ils n’étaient pas autorisés à parler aux médias. Les responsables de l’aide humanitaire affirment que le comté de Fangak, le plus touché, est aujourd’hui aussi mal en point que le comté de Pibor l’était à la même époque l’année dernière, lorsque les experts en sécurité alimentaire ont déclaré que quelque 30 000 résidents de Pibor risquaient de connaître la famine.

voa

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