Deux ans après le rapprochement entre Philippe Martinez, et Jean-François Julliard, le directeur de Greenpeace France, la mue du secrétaire général de la CGT passe toujours mal chez certains militants.
La mue verte de la CGT passe toujours aussi mal, deux ans après le rapprochement entre Philippe Martinez, le secrétaire général, et Jean-François Julliard, le directeur de Greenpeace France. En mai 2020, les deux hommes publiaient, avec 18 autres ONG et organisations syndicales, un plan de sortie de crise mixant sauvegarde de l’emploi et défense de la planète. Le texte comportait 34 revendications, parmi lesquelles l’arrêt des aides publiques aux secteurs polluants (pétrole, nucléaire…).
Le numéro un de la CGT est régulièrement pris à partie
Tout l’inverse de ce que pensent la CGT d’EDF ou encore les puissantes fédérations de la chimie et des mines-énergie, qui dénoncent la « mafia de l’éolien ». Depuis, ces bastions n’ont cessé de critiquer de tels rapprochements. « Consommer moins et mieux, si c’est pour faire disparaître la moitié des emplois industriels, ça ne sert à rien, tempête un opposant à Martinez. On ne va pas tous aller réparer des vélos!
Régulièrement, le numéro un de la CGT est donc pris à partie, accusé d’être instrumentalisé par Cécile Duflot, directrice d’Oxfam France, et Aurélie Trouvé, ancienne coprésidente d’Attac, artisanes du pacte scellé entre Martinez et Julliard. Pour l’heure, Martinez tient bon.
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