Quand la France a publiquement annoncé qu’elle se retirait militairement du Mali, la déflagration ne pouvait tarder. Surtout quand elle possède un service après-vente dévoué formé par un club de chefs d’Etat aux ordres.C’est ainsi qu’en Assemblée générale extraordinaire, les chefs d’Etat des pays membres de la CEDEAO ont pris des mesures allant dans le sens de sanctionner ce pays.
D’abord en recommandant la fermeture des frontières terrestres et aériennes entre les pays de la CEDEAO et le Mali, après, en suspendant toutes les transactions commerciales entre les mêmes pays et l’Organisation sous régionale, à l’exception des biens de consommation essentiels.Inhumain! Surréaliste ! Se sont alors écriés bon nombre d’Africains et d’organisations sur le continent, a l’image de certains de nos intellectuels qui n’ont pas manqué d’indexer le néocolonialisme français.
Certains iront même jusqu’à se demander si en affaiblissant le Mali, on ne risquait pas, par la même occasion, de jouer le jeu des promoteurs du terrorisme dans le Sahel. Comment ? En ce que ces sanctions constituent en effet un gros risque d’une implosion de l’Etat malien, et expliquent en partie, la réaction outrée de ses autorités militaires d’adopter immédiatement la riposte: entendez la réciprocité envers les Etats de la CEDEAO, avec le rappel de leurs ambassadeurs et la fermeture des frontières aériennes et terrestres.
A croire que nos chefs d’Etat n’ont pas conscience de que souffrent les maliens depuis une dizaine d’années.
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