Huit militaires accusés de planifier “un projet de déstabilisation des institutions de la République” ont été arrêtés au Burkina Faso, a indiqué, mardi, le procureur militaire de Ouagadougou. Cette annonce intervient dans un contexte social tendu lié à la dégradation de la situation sécuritaire dans le pays.
Un complot militaire contre le pouvoir déjoué au Burkina Faso ? Huit militaires, accusés d’avoir projeté de « déstabiliser les institutions », ont été arrêtés au Burkina Faso, a indiqué, mardi 11 janvier, le procureur militaire de Ouagadougou.
Le Parquet militaire affirme dans un communiqué avoir été saisi, samedi, d’une « allégation de projet de déstabilisation des institutions de la République que projetait un groupe de militaires », sur dénonciation d’un « membre de la bande ».
Une enquête a été ouverte et « huit militaires ont été interpellés » et sont interrogés, indique le communiqué. Selon des sources sécuritaires interrogées par l’AFP, le lieutenant-colonel Emmanuel Zoungrana fait partie des officiers arrêtés.
Un pouvoir fragilisé
Chef de corps du 12e régiment d’infanterie commando, il était jusqu’à présent commandant du groupement des forces du secteur ouest, engagées dans la lutte antiterroriste dans ce pays régulièrement endeuillé par des attaques jihadistes.
Selon une des sources sécuritaires interrogées, « des soupçons de complot en vue d’une déstabilisation (du pouvoir) avec des ramifications à l’étranger » pesaient sur lui et sur plusieurs militaires depuis les manifestations du 27 novembre dernier.
Ce jour là, des centaines de Burkinabè était descendus dans la rue pour dénoncer « l’incapacité » du pouvoir à endiguer la violence jihadiste. Des heurts avaient éclaté entre manifestants et forces de l’ordre, faisant une dizaine de blessés.
Spirale de violences
Comme ses voisins malien et nigérien, le Burkina Faso est pris, depuis 2015, dans une spirale de violences attribuées à des groupes armés jihadistes, affiliés à Al-Qaïda et au groupe État islamique, qui ont fait au moins 2 000 morts et 1,4 million de déplacés.
Le ras-le bol de la population a été exacerbé par l’attaque particulièrement meurtrière d’Inata (nord), le 14 novembre, où au moins 57 personnes, dont 53 gendarmes, ont été tuées par des jihadistes armés.
Deux semaines avant cette attaque, les gendarmes d’Inata avaient alerté l’état-major sur leur situation précaire, disant manquer de nourriture et s’alimenter grâce au braconnage.
Mi-décembre, un nouveau gouvernement a été nommé au Burkina Faso, avec à sa tête un ancien fonctionnaire onusien, Lassina Zerbo, qui avait appelé à la « cohésion » face au terrorisme.
afp
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