Réuni le 11 janvier 2022, le Conseil de sécurité de l’ONU n’a pas pu faire de déclaration commune sur le Mali et les sanctions de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) décidées deux jours plus tôt contre le pays.
En effet, la Russie s’est opposée à un projet de résolution de l’instance, portée par la France et l’Union européenne soutenues par les trois pays africains qui y siègent (Gabon, Ghana et Kenya). Un texte qui prévoit de soutenir les fortes sanctions imposées par la Cédéao au Mali.
« En dépit de toutes les divergences, il serait irresponsable dans les circonstances actuelles de laisser ce pays s’en remettre à son destin, notamment pour ce qui est de réduire l’aide militaire et socio-économique à ce pays. L’imposition de sanctions contre ce pays qui rencontre déjà bien des difficultés pourrait encore faire dégénérer la situation pour la population civile », a déclaré le représentant russe Vassily Nebenzia, dont la position a été soutenue par la Chine.
Placé sous embargo pour sanctionner le maintien de la junte au pouvoir, le Mali s’est dit ouvert au dialogue avec la Cédéao.
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