Indemnisation des victimes de violences sexuelles: l’Eglise met enfin l’amen à la poche

Lourdes - Eveques - March 25, 2021 on the esplanade of the Rosary Basilica, about fifteen representatives of the Conference of Bishops. The traditional spring plenary assembly of the bishops of France is held from March 23 to 26, 2021. The current sanitary conditions allow some of the bishops of France to be present in Lourdes. Certain metropolitan archbishops, the Presidency of the Permanent Council (Mgrs Eric de Moulins-Beaufort, Dominique Blanchet and Olivier Leborgne) are present together in the Marian shrine. The other bishops can follow by video and in groups, the work of the Assembly, including the "integral ecology" cycle. All proceedings are held behind closed doors. They are also preparing the conditions for receiving the report of the Independent Commission on Sexual Abuse in the Church (CIASE), which is scheduled for publication in the fall of 2021. Photography Laurent Ferriere Lourdes - Eveques - le 25 mars 2021 sur l’esplanade de la basilique du Rosaire, une quinzaine de representants de la Conference des eveques. La traditionnelle Assemblée pleniere de printemps des évêques de France du 23 au 26 mars 2021. Les conditions sanitaires permettent que soient presents à Lourdes une partie des eveques de France. Certains archeveques metropolitains, la Presidence du Conseil permanent (Mgrs Eric de Moulins-Beaufort, Dominique Blanchet et Olivier Leborgne) sont presents au sanctuaire marial a huis clos. Les autres eveques peuvent suivre en visio et par groupes, les travaux de l’Assemblee dont le cycle « ecologie integrale ». Ils preparent aussi les modalites de reception du rapport de la Commission independante sur les abus sexuels dans l’Eglise (CIASE) dont la publication est prevue pour l’automne 2021. Photographie Laurent Ferriere
Depuis le rapport sur la pédocriminalité, les diocèses tentent de rassembler les 20 millions d’euros nécessaires aux dédommagements, notamment grâce à leur patrimoine immobilier. Malgré l’absence d’obligation, la plupart jouent la transparence, alors que certains, comme Lyon, se murent dans le silence.

Aux abords de la Marne, à Créteil, le pavillon à meulière de 250 m² avait été acquis au début des années 2000, lorsque Michel Santier avait été nommé à la tête du diocèse du Val-de-Marne. Dotée d’un jardin de 1 000 m², la propriété vaut aujourd’hui au moins 1 million d’euros. «Ce bien, en tant que tel, n’a pas de valeur historique», explique l’économe du diocèse, Philippe Guyard. Ce patrimoine, l’actuel évêque, Dominique Blanchet, vice-président de la Conférence des évêques de France (CEF), a décidé, dès la mi-décembre avec l’accord des instances diocésaines, de le vendre.

Puis il louera, comme n’importe quel citoyen, un trois-pièces à proximité de ses bureaux. Au moment où les diocèses catholiques (on en compte presque une centaine) raclent les tiroirs pour tenir leurs promesses aux victimes de violences sexuelles, ce geste a du sens.

Le grand argentier de l’épiscopat, Ambroise Laurent, secrétaire général adjoint de la CEF, chargé des questions économiques, n’est quant à lui pas inquiet. D’ici à quelques semaines, les 20 millions d’euros estimés nécessaires pour commencer à indemniser les victimes, au moins dans un premier temps, auront été réunis. En clair, le fonds de dotation de Secours et de lutte contre les abus sur mineurs (Selam), créé l’été dernier par l’épiscopat pour financer les réparations et la prévention des violences sexuelles dans l’Eglise catholique, était déjà pourvu, à la mi-janvier, d’une quinzaine de millions d’euros. «Les premiers contributeur

liberation

Laisser un Commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.

You may like