Arnaud Montebourg retire sa candidature à l’élection présidentielle JE M’ABONNE 3 MOIS POUR 1€ | SANS ENGAGEMENT

Arnaud Montebourg. French former economy minister Arnaud Montebourg announces his candidacy for the presidential election on September 4, 2021, in Clamecy, central France. L ancien ministre de leucotomie Arnaud Montebourg annonce sa candidature a l’Ã'lection PrÃ'sidentielle 2022 a Clamecy samedi 4 septembre 2021.//ALAINROBERT_A13Z9475/2109051217/Credit:Alain ROBERT/SIPA/2109051221

Le candidat de la « Remontada » l’a officialisé ce mercredi dans une vidéo postée sur Twitter. Il ne soutiendra aucun des cinq candidats à gauche encore en lice.

Le chantre de la « Remontada » Arnaud Montebourg a annoncé ce mercredi 19 janvier dans une vidéo qu’il se retirait « de la course présidentielle », n’ayant « pas réussi à réunir dans un programme commun (sa) candidature à d’autres candidatures » de gauche.

Dans une vidéo le montrant marchant sur les hauteurs du site de Bibracte (Saône-et-Loire), il explique : « Le moment est donc venu pour moi, en homme libre, absolument libre, […] de vous dire que j’ai pris la décision de me retirer de la course présidentielle ». Il était crédité autour de 1 % des intentions de vote par les sondages.

Il juge « inutile et désespérant d’ajouter du désordre à la confusion d’un trop grand nombre de candidatures », et précise avoir décidé de « ne soutenir aucun candidat », puisque ses propositions portées dans la campagne « ne sont pas partagées ».

Avec son retrait, il reste désormais encore cinq candidats à gauche pour la présidentielle.

Montebourg ne veut pas « dévaloriser » la démocratie

« En mon âme et conscience, je ne souhaite pas participer à la dévalorisation de la démocratie dont nous avons besoin pour construire le futur », justifie encore l’ancien ministre socialiste, qui s’était lancé en septembre sans le soutien d’un parti.

« Pendant ces quatre mois de campagne, j’ai défendu des propositions originales, innovantes, volontaristes », rappelle-t-il, affirmant avoir placé « les solutions économiques et sociales au premier plan ». Il cite « la hausse des salaires »« une politique du made in France XXL », « la sortie du pétrole en s’appuyant sur le nucléaire », « le rétablissement d’une part raisonnable de souveraineté nationale face à l’Europe », ou encore « le retour à la terre pour aider les Français à quitter les métropoles » , « une vision intransigeante de la République » et « une politique exigeant de l’immigration » .

« Ces propositions nous permettaient d’imaginer un compromis social et politique nouveau, capable de relancer notre pays », mais « elles n’ont malheureusement pas été entendues », déplore-t-il.

« L’essentiel est que ces idées continuent leur route et qu’elles finissent enfin par arriver au pouvoir et à se concrétiser », ajoute-t-il, en concluant son message de plus de trois minutes par un « à bientôt ».

Les discussions avec Taubira et Roussel n’ont rien donné

Faisant le constat que ni sa candidature (donné entre 0,5 et 2 % des intentions de vote) ni celles de gauche ne décollaient dans les sondages, Arnaud Montebourg avait affirmé dès décembre qu’il était prêt à mettre la sienne au service d’une candidature commune à gauche.
Le variant Montebourg peut-il devenir dominant en 2022 ?

Mais les négociations engagées depuis plusieurs jours avec le communiste Fabien Roussel et Christiane Taubira n’ont rien donné et ce de manière « définitive », ont précisé mardi des proches d’Arnaud Montebourg.

AFP

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