À quelques heures du match OL-OM, Dimitri Payet est revenu en conférence de presse sur l’épisode du lancer de bouteilles dont il avait été victime en novembre dernier.
L’Olympique Lyonnais et l’Olympique de Marseille devront se faire face de nouveau lors d’un choc prévu pour ce mardi 1er février 2022. Et ce, pour le compte de la 14e journée de la Ligue 1, étant donné que le match initial a dû être reporté suite aux violences survenues durant le début de la rencontre initiale en novembre dernier. Des violences dont la principale victime n’était nulle autre que Dimitri Payet. Celui-ci s’est donc permis, à la veille du prochain Olympico, de revenir en conférence de presse sur ces événements, mais également sur ceux survenus à Nice au mois de septembre.
« Il y a eu des décisions de prises et c’est le début de quelque chose j’espère. C’est vrai que depuis Lyon, il n’y a pas eu d’incident grave dans nos stades. J’espère que c’était la dernière fois. Je suis le premier déçu de jouer dans un stade vide demain, même si c’est à Lyon. Les instances ont pris des décisions et j’espère qu’elles en prendront d’autres qui arrêteront la violence dans les stades. J’avais l’impression que j’étais coupable dans ces deux histoires et c’est ça qui faisait mal, plus que la bouteille », s’est exprimé l’ancien d’Aston Villa.
Payet : « Je vais tout faire pour rayer ces images de violence »
Le Marseillais a également avoué les difficultés aussi bien psychiques que physiques auxquelles il a dû faire face. « Mentalement, ça a été compliqué, parce que c’était la deuxième fois. On a entendu beaucoup de choses, de personnes qui donnaient leur avis mais sans lancer la moindre idée pour régler le problème ».
Poursuivant ensuite sur les responsabilités et le rôle qu’il se voit tenir au sein de cette bataille contre les violences présentes dans les stades. « Mais c’est un combat que je veux mener, que je vais mener personnellement. Je vais tout faire pour rayer ces images de violence et nous, les joueurs, sommes les premiers à prendre des responsabilités sur ces choses-là. Ça va au delà de la prise de parole. Je travaille avec des gens pour essayer de construire quelque chose. Si les décideurs ne savent pas prendre de décisions, nous les joueurs on le fera ».
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