Mauvaise technique ou multiples prélèvements : Les complications que peuvent entraîner les tests Covid (Expert)

La pandémie de la Covid-19 continue de faire son bonhomme de chemin, avec ses lots de conséquences à travers le monde. Le variant Omicron a accentué la fréquence des tests antigéniques ou Pcr dans les structures hospitalières. Tous ceux qui doivent voyager ou sont en contact avec le virus sont dans l’obligation de subir un test anti-Covid.
 
Toutefois, l’Académie de médecine en France alerte sur les mauvaises techniques de prélèvement et la répétition des prélèvements nasopharyngés.
 
«Devant la multiplication et la répétition des prélèvements, parfois effectués dans des conditions inadaptées… désagréments, douleurs ou saignements,  qui commencent à être décrits dans la littérature médicale, notamment des brèches de l’étage antérieur de la base du crâne associées à un risque de méningite», fait savoir l’Académie de médecine.
 
D’après le docteur Nicolas Boulanger, interrogé par «20minutes», l’institution revient sur le cas de  «méningite provoquée par une fuite de liquide cérébrospinal (liquide dans lequel baigne le cerveau) après un écouvillonnage nasal pour le dépistage de la Covid-19».
 
Ce qui semble être une complication «dingue», renseigne l’expert dans la presse française.
 
Ainsi, poursuit le médecin, «je ne vois même pas comment une telle brèche pourrait se faire sur ce type de prélèvement, sauf à ce qu’il y ait une conjonction de facteurs : est-ce le préleveur qui a fait une fausse route et forcé sur un patient qui avait une malformation ou une pathologie pour aboutir à ce qui me semble être une complication rarissime ? Même là, cela me semble compliqué. Que l’on se rassure, il n’y a, pour ainsi dire, pas de risque d’avoir une méningite après un test Pcr ou antigénique. Mais ce geste, répété ou mal maîtrisé, peut effectivement causer douleurs et saignements».
 
La bonne technique de prélèvement…
 
Il s’agit d’avoir la bonne technique, pour éviter ces désagréments. «Il ne faut pas placer la tête du patient en hyperextension, lors du prélèvement, mais la maintenir en position naturelle, le menton parallèle au sol. Il faut longer le plancher nasal, qui est parallèle au palais de la bouche et non à l’appendice nasal. Il ne faut surtout pas introduire l’écouvillon à la verticale vers les yeux, mais horizontalement. Donc, quand c’est bien fait, il n’y a aucun risque», rassure l’Académie de médecine.
 
Pour rappel, beaucoup de personnes qui ont eu à faire les tests Pcr se sont plaintes de ces désagréments ou complications causés par la technique de prélèvement. 
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