Face à une junte hostile qui vient d’expulser son ambassadeur, la France s’est donné deux semaines pour trancher sur l’avenir de sa présence militaire au Mali, après neuf ans de lutte antijihadiste à laquelle elle avait fini par réussir à associer des partenaires européens. Le ministre des Affaires étrangères françaises Jean-Yves Le Drian a évoqué une rupture militaire alors que selon plusieurs sources, la coopération des armées et bonne sur le terrain et la tension est davantage politique. L’analyse de Wassim Nasr, chroniqueur à France 24.