Petit-Pays dénigre les dirigeants camerounais

Natif de Douala, la capitale économique du Cameroun, Adolphe Claude Moundi alias Petit-Pays fait partie des chanteurs camerounais les plus célèbres. Alors que son pays organise la 33ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations, il se plaint de n’avoir pas été associé à cet événement continental. Il l’a fait savoir à travers sa page Facebook, critiquant au passage l’hymne de cette compétition, « Fou de foot ».

Petit-Pays ne digère toujours pas d’avoir été mis à l’écart de la partie musicale de la 33ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations, que son pays, le Cameroun, abrite depuis le 9 janvier dernier. En effet, l’hymne de cette compétition, « Fou de foot », est l’œuvre du collectif Africa Smile, composée par son leader, Roland Julien Ntsa. Une chanson qui a, à la limite, été critiquée vertement par l’artiste camerounais. « Qui connaît l’hymne de la CAN ? Ça joue comment ? J’ai vraiment été vendu aux enchères dans mon pays à cause d’une poignée de personnes qui gèrent ce pays comme leur boutique. Mais le mensonge n’a pas de longues jambes et on ne trompe pas longtemps le peuple », a-t-il écrit sur sa page Facebook.

Un message qui a aussitôt créé de vives polémiques chez les internautes. « Les héros sont toujours ignorés chez eux, mais ont leur place ailleurs. Le Turbo reste le modèle le seul tenant du titre », a indiqué Pierre Patientscifo Kountz Ndoumbe. « Petit-Pays force à toi boss, c’est le combat des grands hommes, car Jésus est né en Israël, mais ces derniers refusent de le reconnaître comme étant le Messi », a prêché General Rody Menie.

« J’espère vivement que ce soit toi, le grand maître Petit-Pays, qui fera la cérémonie de clôture. J’espère que c’est déjà acté et bouclé. Ce pays qui ne célèbre pas sa plus grande icône de la musique pendant une telle compétition, houlalaaa », a également déploré Yannick Renaud Kwakap. « Vous étiez des dizaines à vouloir composer l’hymne de la CAN. Il y a de la visibilité pour la nouvelle génération que vous vous ingéniez à former. Ne surtout pas pratiquer la politique de la terre brûlée : après vous, c’est le déluge », a rappelé Pythagore Meneyetigundi.

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