De nombreuses rencontres au sommet se tiennent lundi pour tenter de trouver une issue pacifique à la crise autour de l’Ukraine. Le président russe Vladimir Poutine, qui reçoit Emmanuel Macron à Moscou, a d’ores et déjà prévenu qu’il n’y aurait pas d’avancée décisive à l’issue de l’entretien. Suivez en direct les derniers développements.
16 h 34 : début de la rencontre Poutine-Macron sur la crise ukrainienne
La rencontre entre les présidents français et russe a débuté, lundi, à Moscou vers 18 h 30, selon des images de la télévision russe, les deux dirigeants étant assis à une très longue table blanche au Kremlin. La discussion du jour peut « amorcer une désescalade », selon le président français Emmanuel Macron, qui espère « éviter la guerre ».
16 h 05 : l’Otan envisage des renforts si l’armée russe reste en Biélorussie
L’Otan envisage d’envoyer des renforts dans les pays Baltes et en Pologne si les troupes russes déployées depuis le mois dernier en Biélorussie pour des exercices conjoints restent dans ce pays de manière permanente, a déclaré lundi le chef du Comité militaire de l’Alliance atlantique.
15 h 57 : Londres va envoyer 350 soldats supplémentaires en Pologne
Le Royaume-Uni va envoyer 350 soldats supplémentaires en Pologne sur fond de tensions russo-occidentales autour de l’Ukraine, a annoncé lundi le ministre britannique de la Défense, Ben Wallace. Ces troupes s’ajoutent à 100 ingénieurs de l’armée britannique déjà présents dans le pays. Il s’agit de « montrer que nous pouvons travailler ensemble et envoyer un signal fort que Grande-Bretagne et Pologne se tiennent côte à côte », a déclaré le ministre lors d’une conférence de presse avec son homologue polonais, Mariusz Blaszczak.
15 h 33 : l’Allemagne annonce l’envoi de 350 soldats supplémentaires en Lituanie
Berlin va envoyer 350 soldats supplémentaires en Lituanie dans le cadre d’une opération de l’Otan, a annoncé lundi la ministre allemande de la Défense. « Nous renforçons ainsi notre contribution en termes de forces sur le flanc est de l’Otan et envoyons un signal clair de détermination à nos alliés », a déclaré Christine Lambrecht lors d’un déplacement à Munster.
14 h 59 : Emmanuel Macron « raisonnablement » optimiste
Le président français Emmanuel Macron s’est déclaré lundi « raisonnablement » optimiste sur l’issue de sa rencontre avec son homologue russe Vladimir Poutine au sujet de la crise ukrainienne. Il a fait cette déclaration à quelques journalistes avant de décoller pour Moscou.
Emmanuel Macron a dit ne pas croire qu’il puisse y « avoir de victoire à court terme » dans les négociations mais que l’important était de « recréer » de la « confiance » avec Vladimir Poutine.
« Il faut essayer de lever toutes les incertitudes de part et d’autre et de réduire le champ des ambiguïtés pour voir où sont les points de désaccord et les points de convergence possibles », selon lui. Dans l’immédiat, « nous avons à construire les termes d’une équation qui rend possible la désescalade sur le plan militaire », 125 000 soldats étant, selon le président français, déployés aux frontières de la Russie et de la Biélorussie avec l’Ukraine.
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11 h 42 : l’Ukraine juge « injuste » le refus allemand d’équiper ses soldats
L’Allemagne a exprimé son soutien à l’Ukraine dans son bras de fer avec Moscou, après que la Russie a massé des dizaines de milliers de soldats aux frontières de l’Ukraine, mais a refusé les demandes ukrainiennes réclamant de l’équipement militaire.
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10 h 47 : pas d’avancée décisive prévue avec Emmanuel Macron, selon Moscou
Le Kremlin a jugé « très importante » la rencontre, lundi après-midi, à Moscou, des présidents français et russe, même si une « percée » est improbable en vue d’une désescalade de la crise russo-occidentale autour de l’Ukraine.
« La situation est trop complexe pour s’attendre à des percées décisives après une seule rencontre », a dit Dmitri Peskov, le porte-parole du président russe, tout en relevant que « Macron a dit à Poutine qu’il venait avec des idées dans la quête d’une détente ».
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9 h 22 : la Première ministre estonienne plaide pour « une dissuasion renforcée »
Dimanche, à la veille d’une rencontre entre le président russe, Vladimir Poutine, et Emmanuel Macron, la Première ministre estonienne, Kaja Kallas, a évoqué avec le président français « les dernières évolutions des mouvements de troupes russes et les perspectives diplomatiques », et appelé de ses vux dans un tweet « une dissuasion renforcée » à l’égard de Moscou.
Good to speak to President @EmmanuelMacron today. Reviewed latest developments regarding Russian military build-up and prospects for diplomacy. Discussed our unified stance and commend his committment to diplomacy and stronger deterrence. #WeAreAllies
— Kaja Kallas (@kajakallas) February 6, 2022
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4 h 09 : Emmanuel Macron attendu au Kremlin et Olaf Scholz à Washington
Le président français, Emmanuel Macron, dont le pays assume la présidence tournante de l’Union européenne, est attendu à Moscou vers 16 h. La réunion avec le président russe, Vladimir Poutine, pourrait durer une partie de la soirée. Elle se terminera par une conférence de presse commune, selon l’Élysée. Le chancelier allemand, Olaf Scholz, se rend de son côté à Washington pour rencontrer Joe Biden.