En soutien à l’amélioration de la gouvernance observée depuis l’avènement de Félix Tshisekedi à la magistrature suprême Du pays, la Banque mondiale s’engage à revoir à la hausse son enveloppe en faveur de la République Démocratique du Congo.
« Celle-ci sera désormais d’1 milliard de dollars américains par an », annonce le directeur des opérations de cette institution de Breton Woods pour la RDC, Jean-Christophe Carret. « C’est un peu une nouveauté, souligne-t-il, il n’y aura non seulement l’argent public que nous amenons au nom du gouvernement mais également l’argent privé ».
Le Directeur des opérations souligne que compte tenu de l’immensité du pays, de la taille de la population, vous ne pouvez pas financer toutes les infrastructures seulement avec de l’argent public. Il faut attirer de l’argent privé.
Et de rassurer : « C’est une des choses qu’on fait à la Banque mondiale, c’est d’utiliser les fonds qu’on met à la disposition de la République pour rassurer les investisseurs privés, faire en sorte qu’il y ait un effet de levier avec l’argent public que l’argent privé ».
Plus concrètement, cette année calendaire, on va présenter au conseil d’administration, 2 nouveaux projets d’infrastructures, annonce Jean-Christophe Carret.
Le premier va permettre de continuer certains segments, de commencer à goudronner les routes nationales 1 et 2, celles qui traversent le Kasaï, ensuite celles qui remontent le long de grands lacs de Bukavu à Bunia. L’autre grand projet d’infrastructures qui arrive cette année, c’est pour accélérer, accompagner la vision du président d’accès à l’eau et électricité dans la plupart de grandes villes de la République Démocratique du Congo, explique-t-il.
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