Plus de trois ans après sa dissolution, l’organisation terroriste basque ETA continue de diviser l’Espagne. Alors que plus de 350 attentats attribués au groupe terroriste n’ont pas encore été résolus, les familles des victimes demandent justice. Les proches des prisonniers indépendantistes réclament un changement des conditions de détention. Ces tensions sont exacerbées par la coalition du gouvernement avec un parti indépendantiste basque. Une mémoire collective reste difficile à entrevoir.