Al Hassan Ag Abdoul Aziz Ag Mohamed Mahmoud inculpé de par la Cour Pénale international de de crimes contre l’humanité, notamment de viol, de torture et d’esclavage sexuel, pour son rôle dans l’invasion de la ville malienne de Tombouctou, en 2012.
Le procès de celui qui est présenté comme une figure-clé de la police islamique et du système judiciaire instaurés par les djihadistes dans la perle du désert ouvert en 2020 a repris mardi à la Haye.
Les populations de Tombouctou restent marquées par les conséquences du règne des djihadistes dans leur ville, selon la partie civile.
« Les Tombouctiens ont été la cible de l’application de cette terrible formule qui consiste à dire qu’il faut battre les cadavres pour se faire respecter par les vivants. La ville de Tombouctou a été ainsi réduite à sa plus simple expression, et l’Histoire s’en souviendra des millénaires après. », a déclaré Seydou Doumbia, un avocat malien des victimes.
Sous le joug jihadiste, une vague de destructions s’est abattue il y a une décennie sur la ville, fondée entre le Ve et le XIIe siècles par les tribus touareg et surnommée « la ville des 333 saints » pour le nombre de sages musulmans qui y sont enterrés.
Al Hassan est le deuxième djihadiste malien jugé par la CPI pour la destruction des sanctuaires de Tombouctou. La Cour a condamné en 2016 Ahmad Al Faqi Al Mahdi à neuf ans de prison.
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