Depuis le début de la semaine, Kurt Zouma fait la Une des journaux après la diffusion de vidéos le montrant en train de maltraiter son chat. Lâché par tout le monde, l’avenir du footballeur international français d’origine centrafricaine est désormais très sombre.
Les révélations du tabloïd anglais The Sun, avec la diffusion de plusieurs vidéos montrant le joueur de West Ham United en train de frapper un de ses deux chats ont fait l’effet d’une bombe. Filmés par son frère, en présence de son fils ainé, les vidéos montrent Zouma donner des coups de pied et une gifle à l’animal, déclenchant une immense polémique en Grande-Bretagne, particulièrement attachée à la protection des animaux, et plus largement dans la presse internationale. Les conséquences de ce mauvais buzz ne se sont pas fait attendre.
C’est d’abord sur le terrain que la situation a été compliquée pour Kurt Zouma, lors du match à domicile de West Ham face à Watford. Malgré la victoire de son équipe des Hammers, le joueur a été sifflé par son propre public à chacune de ses prises de balle. Et malgré cette marque de confiance de son entraineur qui l’avait fait jouer malgré la controverse, Kurt Zouma s’est vu infliger une amende de 300 000 €, soit deux semaines de salaire.
Ensuite c’est son équipementier, Adidas qui a rompu unilatéralement son contrat pour une question d’image, puis une association dont il était l’ambassadeur qui l’a lâché. Mais plus important sans doute pour sa carrière, son avenir en équipe de France parait désormais bien sombre après la sortie du sélectionneur Didier Deschamps qui a déclaré qu’il trouvait le comportement de Zouma « inadmissible, intolérable, d’une cruauté sans nom. Ces images sont choquantes et insupportables ».
Reste enfin les procédures qui ont été ouvertes contre le joueur, par la SPA d’abord (Société de Protection des Animaux), par la Fondation Brigitte Bardot ensuite. Pour l’instant, la police judiciaire anglaise n’a pas encore ouvert d’enquête, mais cela pourrait arriver et une loi votée l’année dernière prévoit la possibilité d’une peine allant jusqu’à 5 ans de prison pour cruauté envers les animaux.
En attendant, ses deux chats lui ont été retirés.
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