Martin Fayulu dénonce « la situation chaotique » qui prévaut en République Démocratique du Congo, depuis l’accession de Félix Tshisekedi à la magistrature suprême et sollicite l’implication de l’Union Africaine, en vue de la tenue des élections libres, justes, impartiales et apaisées en 2023.
C’est dans une correspondance adressée aux chefs d’Etat et de Gouvernements africains que Martin Fayulu hausse le ton face à ce qu’il qualifie de « leadership défaillant » de Félix Tshisekedi. Le leader de la plateforme de l’opposition Lamuka cite « l’instauration d’un système dictatorial en violation de la Constitution, l’instrumentalisation du pouvoir judiciaire, la tentative d’instaurer un système de parti unique en créant l’Union Sacrée, le tribalisme, la mainmise du pouvoir en place sur la Commission électorale nationale indépendante et la Cour constitutionnelle », parmi les éléments qui illustrent la crise de leadership du pouvoir en place.
L’opposant congolais note que « la situation chaotique » qui prévaut en République Démocratique du Congo a été causée par les élections de 2018, qu’il qualifie de « coup d’Etat en douceur ». « Jamais la RDC n’a été aussi fragile, affaiblie ou exposée à des risques, notamment de guerre civile, en raison du mécontentement croissant de notre peuple qui subit un leadership défaillant au plan interne et en apparent rejet de ses claires aspirations démocratiques de l’étranger », déclare-t-il.
Face à cette situation, M. Fayulu sollicite l’intervention de l’Union Africaine pour la mise en place d’un cadre de discussions « afin d’adopter des réformes électorales consensuelles et créer un environnement véritablement propice à la tenue des élections libres, justes, impartiales et apaisées en 2023 ».
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