Après un premier déploiement en septembre, Twitter vient d’étendre les fonctionnalité de son mode sécurité.
Après un déploiement très médiatisé en septembre dernier, Twitter semblait avoir levé le pied sur son Safety Mode, officiellement destiné à améliorer la sécurité des utilisateurs et des utilisatrices sur sa plateforme. Finalement, l’entreprise a annoncé en début de semaine qu’elle allait étendre sa phase de beta. Au lieu des 750 testeurs actuellement recensé, le dispositif devrait désormais s’étendre à la moitié du territoire nord-américain (États-Unis et Canada), mais aussi au Royaume-Uni, en Australie, en Irlande et en Nouvelle-Zélande, a confirmé à The Verge Tatiana Britt, la porte-parole de l’entreprise.
Twitter veut anticiper les blocages
Autre nouveauté annoncée par le déploiement du Safety Mode, la possibilité pour le réseau social d’agir de manière proactive, en bloquant automatiquement certains échanges problématiques. “Depuis le déploiement initial de la version bêta du mode sécurisé en septembre, nous avons appris que certaines personnes souhaitaient de l’aide pour identifier les interactions indésirables”, a détaillé Tatiana Britt.
Plutôt que de laisser aux internautes la responsabilité de bloquer les propos insultants, la nouvelle technologie du Safety Mode “identifiera désormais de manière proactive les réponses potentiellement nuisibles ou non sollicitées, et incitera les utilisateurs de la version bêta à envisager d’activer le mode sécurisé”. Concrètement, s’il détecte un grand nombre de messages haineux ou problématiques, le réseau social sera en mesure de bloquer certains contenus, mais surtout de proposer à l’utilisateur d’activer le Safety Mode. Une mise à jour qui, espère Twitter, “réduira encore le fardeau des personnes confrontées à des interactions indésirables”.
Si le Safety mode promis par Twitter ne fera sans doute jamais de la plateforme un oasis de bienveillance et de gentillesse, son déploiement à l’international sonne comme une nouvelle encourageante, surtout pour les internautes les plus exposés aux propos haineux, comme les mineurs ou les personnalités publiques. Reste à voir si sa démocratisation permettra de réduire significativement le cyberharcèlement, alors même que la plateforme a récemment officialisé la possibilité de répondre à un tweet directement via un DM.
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