France 24 et RFI reçoivent le colonel Pascal Ianni, porte-parole du chef de l’état-major des armées françaises. L’Élysée a annoncé jeudi que l’armée française, présente au Mali depuis 2013, va quitter ce pays au cours des prochains mois. Une décision « historique » selon Pascal Ianni, qui récuse toutefois le terme d’ »échec ». Il estime que les armées françaises ont rempli leur en permettant au Mali de recouvrer toute sa souveraineté territoriale face aux groupes armés terroristes.
Pour Pascal Ianni, colonel de l’armée de Terre, la fin de l’opération Barkhane au Mali est un « état de fait imposé par les autorités de transition et la junte malienne ». Il affirme que l’armée française continuera son combat contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne et dans le golfe de Guinée, dans une posture « d’appui et de soutien aux armées locales », et en fonction de leurs demandes.
Le porte-parole de l’état-major des armées a voulu adresser une pensée à tous ceux qui « sont tombés au Sahel », en ajoutant que leur engagement « témoigne de celui des armées françaises dans leur combat contre les groupes armés terroristes. » Depuis 2013, 53 militaires français ont perdu la vie au combat au Mali, le dernier en date étant le le brigadier Alexandre Martin tué en janvier dans une attaque au mortier.
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