La Russie a annoncé vendredi retirer des tanks déployés près de la frontière ukrainienne et des bombardiers en Crimée annexée, qui retournent dans leur garnisons, sur fond de craintes occidentales d’une attaque de l’Ukraine. Suivez les derniers développements de la crise ukrainienne heure par heure.
10 h 04 : la Russie a amassé 149 000 soldats à la frontière ukrainienne (ministre ukrainien)
10 h 01 : Vladimir Poutine supervisera des exercices de tirs de missiles stratégiques samedi (agences)
08 h 01 : l’armée ukrainienne et les séparatistes pro-russes s’accusent mutuellement des bombardements dans l’est de l’Ukraine
L’armée ukrainienne et les séparatistes pro-russes se sont mutuellement accusés vendredi de nouveaux bombardement dans l’est du pays, en proie depuis la veille à une flambée de violences sur fond de craintes d’une attaque de Moscou.
Les autorités ukrainiennes ont fait état de 20 violations du cessez-le-feu par les séparatistes pendant la nuit, tandis que les rebelles pro-russes ont rapporté 27 tirs de l’armée ukrainienne
La veille, jeudi 17 février, les protagonistes s’étaient renvoyé la responsabilité des bombardements sur la ville de Stanytsia Luhanska, où un tir d’obus touchant une école maternelle a blessé trois personnes.
07 h 15 : l’armée ukrainienne dit avoir enregistré des dizaines de violations du cessez-le-feu par des séparatistes pro-russes
L’armée ukrainienne a enregistré 60 violations du cessez-le-feu par des séparatistes pro-russes au cours des dernières 24 heures, a-t-elle annoncé vendredi, faisant état d’un soldat blessé.
Les bombardements sur la ligne séparant forces gouvernementales les séparatistes se sont répétés jeudi, qualifiés par le président ukrainien Volodymyr Zelensky de « provocation ».
Dans un communiqué, l’armée a déclaré que les séparatistes avaient ouvert le feu sur plus de 10 localités, faisant usage d’artillerie lourde, de tirs de mortier et d’un char.
05 h 21 : la Russie annonce le départ de Crimée d’unités militaires après des manœuvres
Plusieurs unités d’infanterie mécanisées russes sont retournées dans leurs bases du Daguestan et de Tchétchénie après avoir terminé des manœuvres en Crimée, a rapporté vendredi l’agence de presse Interfax, citant le ministère russe de la Défense.
Interfax a indiqué par ailleurs qu’un train transportant des chars d’assaut avait quitté un lieu non communiqué en direction de leur base militaire d’origine dans la province de Nijni Novgorod.
Selon un autre communiqué du ministère russe de la Défense, cité par l’agence Tass, quelque 30 camions transportant des soldats et des équipements sont retournés vers leurs bases après avoir quitté des terrains d’entraînement situés dans un lieu tenu secret.
Moscou a annoncé cette semaine avoir commencé à retirer une partie des troupes déployées dans des régions proches de l’Ukraine, ce qu’ont contesté Kiev et l’Otan.
05 h 10 : Berlin dénonce des « exigences » russes « datant de la guerre froide »
La Russie met en danger la sécurité de l’Europe avec « des exigences datant de la guerre froide », a déploré vendredi la ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Baerbock, avant la conférence annuelle de Munich sur la sécurité qui sera dominée par la crise ukrainienne. Elle a exhorté Moscou à faire preuve de « sérieux efforts de désescalade ».
Selon elle, les chefs de la diplomatie du G7, qui se rencontreront samedi, enverront « un message d’unité »: « Nous sommes prêts à un dialogue sérieux sur la sécurité pour tous. Même des pas millimétriques vers la paix valent mieux que de grands pas vers la guerre », a ajouté Annalena Baerbock. Elle regrette que la Russie n’ait pas prévu d’envoyer de représentants à la conférence annuelle sur la sécurité de Munich.
04 h : Antony Blinken rencontrera Sergueï Lavrov la semaine prochaine, sauf si la Russie envahit l’Ukraine
Le secrétaire d’État américain avait proposé de rencontrer son homologue russe « en Europe la semaine prochaine. Les Russes ont répondu avec des propositions de dates pour la fin de la semaine prochaine, ce que nous avons accepté, à condition qu’il n’y ait pas d’invasion russe de l’Ukraine », a dit le porte-parole du département d’État, Ned Price. « S’ils envahissent dans les prochains jours, cela montrera clairement qu’ils n’ont jamais été sérieux au sujet de la diplomatie », a-t-il ajouté.
Un responsable de la Maison Blanche a de son côté indiqué que le président américain Joe Biden s’entretiendrait vendredi après-midi « avec les dirigeants transatlantiques (…) au sujet des troupes militaires russes massées à la frontière de l’Ukraine » et des efforts en vue de faire prévaloir la diplomatie.
Selon le programme du Premier ministre canadien Justin Trudeau, cette rencontre à distance rassemblera les dirigeants du Canada, de la France, de l’Allemagne, de l’Italie, de la Pologne, de la Roumanie, du Royaume-Uni, de l’Union européenne et de l’Otan.
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