Alors que Vladimir Poutine a déclaré que les « intérêts de la Russie » étaient « non négociables » et que les tensions s’intensifient, l’Ukraine a déclaré l’état d’urgence et annoncé la mobilisation de ses réservistes. L’UE se réunit jeudi pour un sommet extraordinaire.
Le parlement ukrainien a voté l’instauration d’un « état d’urgence national », afin de pouvoir « renforcer la protection » de l’ordre public et des infrastructures stratégiques.
Le Kremlin a affirmé mercredi soir que les responsables des « républiques » séparatistes prorusses autoproclamées dans l’est de l’Ukraine avaient demandé l' »aide » du président russe pour « repousser l’agression » de l’armée ukrainienne.
Les dirigeants des pays de l’Union européenne se réuniront, jeudi, en sommet extraordinaire à Bruxelles pour discuter de la crise russo-ukrainienne.
Les « intérêts de la Russie et la sécurité de notre peuple » sont « non négociables », a déclaré le président russe, Vladimir Poutine, dans un discours télévisé. Il s’est toutefois « déclaré toujours ouvert à un dialogue direct et honnête pour trouver des solutions diplomatiques aux problèmes les plus complexes ».
L’Ukraine a annoncé dans la matinée la mobilisation des réservistes de son armée et appelé ses ressortissants à quitter la Russie. Le Parlement ukrainien étudie également une proposition de loi autorisant ses civils à porter des armes à feu dans des buts d’autodéfense.
Le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, a annoncé qu’il ne rencontrerait pas son homologue russe Sergueï Lavrov. Même son de cloche chez le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, qui a également annulé son entretien prévu à Paris avec le ministre russe.
Lundi soir, Vladimir Poutine a reconnu l’indépendance des entités sécessionnistes de Lougansk et de Donetsk, levant à son paroxysme la crainte d’une escalade militaire en Ukraine, aux portes de laquelle 150 000 soldats russes ont été déployés, selon Washington.
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