Les délégués médicaux ont reçu ce Mardi 22 Février 2022, une formation sur la place de l’hormonothérapie dans une prise en charge du cancer de la prostate (CP) par le Professeur Urologue Benjamin KOUAME.
Cette formation avait pour but essentiel de renforcer leurs capacités et de les informer sur les différentes méthodes dans l’optique de freiner l’évolution, et de mieux traiter les complications lorsqu’ils sont face à un cas de la prostate.
L’urologue Benjamin KOUAME, a avancé : « On ne parle de cancer qu’après les résultats anatomopathologiques ».
En effet, il s’est évertué à dire aux délégués médicaux qu’un diagnostic est donné après avoir effectué des examens relatifs au cancer de la prostate (CP) et non pas avant.
Aussi, le cancer de la prostate lorsqu’il est au stade avancé se manifeste par des signes dûs à l’extension local (dysurie), avec l’extension générale (douleurs osseuses, fracture pathologique) et des signes neurologiques.
Par ailleurs, le professeur, a ajouté que les vrais facteurs favorisants cette maladie sont liés à l’âge et l’hormone mâle (la Testostérone). C’est pourquoi la sensibilisation cible la gente masculine âgée de 50 ans, à qui il est fortement recommandé d’effectuer un test de dépistage individuel, basé sur le toucher rectal et le dosage de PSA.
Tout en signifiant qu’Il existe trois stade de cancer de la prostate :
– Le cancer de la prostate localisé : T1-T2 No Mo,
– Le cancer de la prostate localement avancé : T3 No Mo
– Le cancer de la prostate métastatique : T3 N1 ou M1.
Le cancer de la prostate (CP) est de bon pronostic lorsqu’il est au stade localisé T1-T2 No Mo, a-t-il souligné.
La formation s’est achevé dans une très bonne ambiance et surtout avec la satisfaction de toute l’équipe.
journaldafrique
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