Sa proposition d’une co-organisation de la Can 2025 de la Guinée et du Sénégal avait fait débat à Conakry. Mais le président Antonio Souaré, par souci d’efficacité et de réalisme, maintient toujours sa position.
Le président du club de la Guinée, Horoya Ac, milite pour une co-organisation de la Coupe d’Afrique des nations 2025 avec le Sénégal, même si la compétition est pour le moment attribuée à son pays. L’ancien président de l’Union des fédérations ouest-africaines de football (Ufoa A) était présent mardi à l’inauguration du Stade Me Abdoulaye Wade de Diamniadio.
«Je pense toujours à une co-organisation avec le Sénégal en me rasant le matin»
«Je ne me suis jamais exprimé sur le sujet parce que j’ai beaucoup été attaqué quand j’ai émis l’idée. Je suis acteur du football. Je travaille pour le développement. J’investis dans le football. Mais quand je vois que deux grands pays comme la Guinée et le Sénégal peuvent aller ensemble pour une organisation réussie, je le dis tout haut. Donc ma position n’a pas changé ; je suis pour une co-organisation Guinée-Sénégal», insiste le président d’un des clubs les plus titrés en Guinée et souvent présent lors des compétitions africaines. Avant de poursuivre : «Quand vous êtes panafricain, ne prenez pas tout seul, ne prenez pas tout pour vous. Donc, c’est une équation qui va bientôt se poser. Et quand elle va se poser, les décideurs vont se décider, mais c’est une très bonne idée, il faut penser à une co-organisation avec le Sénégal déjà en se rasant le matin.»
«On nous demande 6 stades, vous devez faire minimum 12 terrains d’entraînement…»
A l’en croire, la faisabilité d’une telle co-organisation ne devrait poser aucun problème. «Nous sommes liés. On doit partager le football d’aujourd’hui. Le Sénégal vient de donner l’un des meilleurs stades d’Afrique, aujourd’hui. La Guinée a aussi un tout nouveau stade. On nous demande aujourd’hui 6 stades. La logistique est très lourde. Quand vous faites 6 stades, vous devez faire minimum 12 terrains d’entraînement avec tout ce qu’il faut, les hôtels, les routes… Il vaut mieux couper la poire en deux. Pour cela, il n’y a pas de problème entre le Sénégal et la Guinée. On sera tous fiers de réussir l’organisation de cette compétition. Mais ce sont les chefs d’Etat qui vont décider.»
Connu pour son engagement dans le développement du football en Guinée, mais aussi à travers la sous-région, le président du Horoya Ac promet de tout mettre en œuvre pour une possible co-organisation des deux pays.
«Tout ce qui peut faire avancer le football, je me bats pour ça. La passion me traverse. Ma passion, c’est le football. Donc, je suis pour tout ce qui peut faire avancer le football, je ne regarde pas la couleur, je ne regarde pas le pays, je ne regarde pas l’homme, l’individu, je ne regarde que le football», a confié l’ancien président de l’Ufoa A.
«Macky Sall est un Président du développement»
Evoquant l’inauguration du Stade Me Abdoulaye Wade, le président du Horoya Ac se réjouit que le Sénégal et l’Afrique puissent disposer d’une telle infrastructure. «C’est une soirée extraordinaire. Ce n’est pas pour le Sénégal seulement, c’est pour toute l’Afrique. C’est une fierté africaine. Nous devons tous être fiers, tous aspirer encore à avoir des stades comme ça pour le futur, pour la jeunesse qui est l’avenir. Ceux qui vont jouer dans ce stade, ils auront eu plus de chance que ceux qui jouaient à Demba Diop.»
Selon l’ancien président de la Féguifoot, le mérite d’un tel joyau revient «à un seul homme qui a la vision : c’est le président de la République, son Excellence Macky Sall. C’est un Président du développement. Bravo à lui».
A noter qu’en plus de l’entraîneur sénégalais, Lamine Ndiaye, Horoya compte dans ses rangs, l’ancien pensionnaire de Génération Foot, l’arrière gauche, Khadim Diaw, mais aussi, l’ancien gardien de but des Lions, Khadim Ndiaye, en qualité de préparateur des gardiens.
lequotidien
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