Avec la guerre en Ukraine, tous les aéroports du pays sont fermés. Une situation confuse : la guerre a atteint en peu de temps plusieurs régions de l’Ukraine.
Melissa, 20 ans, est une étudiante zimbabwéenne. Gagnée par la peur, elle décrit sa situation en pleurant : Il y a eu des bombardements dans des villes comme Donetsk, Kharkov, Kiev. On a fermé tous les aéroports et il n’y a aucun plan d’évacuation. Nous n’avons plus de nourriture. Aidez-nous, donnez-nous une issue de sortie.
Svesta, une étudiante nigériane en médecine à Kiev, s’inquiète aussi. La situation évolue si vite qu’elle ignore ce que lui réserve les jours à venir : Les bombardement ont également touché Kiev et il y a de la panique partout. Nous ne savons pas si la situation ne va pas empirer. »
De la RDC en Ukraine
John Machozi est un Congolais originaire de l’est de la RDC et est marié à une femme russe. Il a terminé ses études en Ukraine en 2015 et est resté à Kiev.
N’ayant pas d’autre issue, il pense prendre le chemin de la Russie : Si je dois aller quelque part, je vais aller en Russie peut-être, parce que de mon côté, c’est un privilège pour ma famille qui parle russe, mes enfants étudient en langue russe. Je peux aller en Pologne et ensuite, prendre un avion pour la Russie.
Les autorités de Kiev appellent les Ukrainiens à rester chez eux. Certains ont pris la direction de la Turquie en passant par le port d’Odessa, dans le sud de l’Ukraine.
Les banques imposent une limite de transaction, on ne peut que retirer cent dollars par jour. Elisabeth Amokote, une autre étudiante nigériane, demande l’aide de son ambassade à Kiev : Jusque-là, l’ambassade nigériane ne nous a rien dit et nous aimerions vraiment qu’elle puisse nous donner des informations sur ce que nous devons faire.
Selon la communauté africaine vivant en Ukraine, la situation est plus inquiétante qu’en 2014 quand Moscou a annexé la Crimée car aujourd’hui, la guerre s’étend à tout le pays.
DW
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