En direct : les négociateurs rentrent à Kiev et Moscou, de nouvelles discussions prévues

Une première session de pourparlers entre Russes et Ukrainiens s’est déroulée lundi à la frontière biélorusse tandis que les combats se poursuivent sur le terrain, notamment dans la ville de Kharkiv, dans le nord-est de l’Ukraine. À New York, l’Assemblée générale des Nations unies a tenu une « session extraordinaire d’urgence ». Suivez les derniers développements en direct.

Des discussions entre l’Ukraine et la Russie se sont tenues lundi à la frontière biélorusse. Les deux délégations sont ensuite rentrées dans leurs capitales respectives pour « consultations ». Un « deuxième round » de négociations est prévu.

Le président ukrainien a demandé l’intégration « sans délai » de l’Ukraine dans l’UE. « Nous nous adressons à l’UE en ce qui concerne une intégration sans délai de l’Ukraine via une nouvelle procédure spéciale », a-t-il déclaré dans une vidéo. « Je suis sûr que c’est juste. Je suis sûr que c’est possible. »

Le président ukrainien a aussi appelé les soldats russes ayant envahi l’Ukraine à « déposer les armes ».
Après quelques heures de calme dans la capitale ukrainienne, les explosions ont été entendues lundi matin à Kiev et dans la ville de Kharkiv, dans le nord-est de l’Ukraine.

Le rouble russe a plongé de près de 30 % par rapport au dollar, après que les puissances internationales ont imposé de nouvelles sanctions plus sévères à Moscou.

Emmanuel Macron s’est entretenu avec Vladimir Poutine. Selon l’Élysée, le président russe a exprimé sa « volonté de s’engager » sur trois points soulevés par le chef de l’État français : « un arrêt de toutes les frappes et attaques contre les civils et lieux de résidence », « une préservation de toutes les infrastructures civiles » et « une sécurisation des axes routiers, en particulier la route du sud de Kiev ».

Après l’entretien entre Emmanuel Macron et Vladimir Poutine, le Kremlin a indiqué les exigences de la Russie : la reconnaissance de la Crimée comme territoire russe, la démilitarisation de l’Ukraine et la « dénazification » de l’État ukrainien, et l’assurance que l’Ukraine restera sous statut neutre.

La Russie a défendu lundi après-midi l’invasion de l’Ukraine à l’Assemblée générale de l’ONU lors d’une « session extraordinaire d’urgence » de ses 193 membres.

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