« Viol et espionnage » : 10 ans de prison ferme requis contre un journaliste marocain

Le parquet marocain a requis, ce mardi en appel, la peine maximale de dix ans de prison contre le journaliste et défenseur des droits humains Omar Radi, condamné en première instance à six ans ferme dans une double affaire d’ »espionnage » et de « viol ».
Le ministère public « réclame la peine maximale contre l’accusé, au regard des éléments à charge », a indiqué son représentant devant la Cour d’appel de Casablanca, selon une journaliste de l’AFP sur place.

Le reporter indépendant de 35 ans, connu pour ses positions critiques envers les autorités, est poursuivi pour « atteinte à la sécurité intérieure de l’État » avec « financement de l’étranger » et pour « viol », deux affaires distinctes, instruites et jugées conjointement.

Selon le procureur, Omar Radi a rencontré des représentants diplomatiques néerlandais, présentés par le parquet comme des « officiers de renseignement ». Ce qui, à ses yeux, « prouve la culpabilité » du journaliste qui, de son côté, a réfuté ces allégations. Ce dernier est également accusé d’avoir « fourni des informations de l’ordre de l’espionnage » à deux sociétés de conseil économique britannique.

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