« Un dispositif simple est prévu pour prendre en charge les réfugiés ukrainiens se présentant en gare et leur permettre de se déplacer en France gratuitement », a indiqué un porte-parole de la SNCF.
Alors que plus de 850.000 Ukrainiens ont fui l’avancée de l’armée russe, selon les chiffres donnés mercredi 2 mars à la mi-journée par le Haut commissariat aux réfugiés, la SNCF a annoncé qu’elle allait étendre la gratuité des trains grandes lignes aux réfugiés ukrainiens. Les trains régionaux et internationaux au départ de la France impliquant la SNCF sont désormais également concernés.
« Les Régions de France ont réaffirmé leur mobilisation auprès des réfugiés ukrainiens ayant fui les zones de combat en instaurant la gratuité des déplacements sur les lignes TER », a indiqué mercredi sur Twitter Jean-Aimé Mougenot, le patron des trains régionaux à la SNCF. « Fier de prendre part à cet élan de solidarité ! », a-t-il ajouté.
« Un dispositif simple est prévu pour prendre en charge les réfugiés ukrainiens se présentant en gare et leur permettre de se déplacer en France gratuitement en présentant leur pièce d’identité ukrainienne ou un titre de transport spécial délivré par nos collègues (allemands) de Deutsche Bahn », a précisé à l’AFP un porte-parole de SNCF Voyageurs.
Cette gratuité est mise en place sur les TGV Inoui, Intercités, Ouigo, Lyria (vers la Suisse), Alleo (vers l’Allemagne), Thalys, Elipsos (vers l’Espagne), SVI (vers l’Italie) et sur Eurostar (vers Londres pour les ressortissants ukrainiens munis d’un visa de séjour au Royaume-Uni). « Et donc sur les TER également suite à la décision de Régions de France », a-t-il précisé.
« Le drame qui frappe l’Ukraine nous touche tous. Le groupe SNCF et les cheminots sont solidaires avec les réfugiés ukrainiens », avait déclaré lundi le PDG du groupe public, Jean-Pierre Farandou, sur Twitter.
De nombreuses compagnies de chemin de fer européennes ont accordé ces derniers jours la gratuité aux Ukrainiens, notamment en Allemagne, en Autriche, en Belgique, en Finlande, aux Pays-Bas et en Pologne.
AFP