La veuve du rockeur a finalement réussi à vendre la maison pour éponger une partie des dettes fiscales. Elle doit tout déménager avant mai prochain.
La Savannah, c’était la maison des temps heureux, celle où Johnny et Laeticia ont commencé leur vie de famille avant de s’installer plus tard aux États-Unis. C’est aussi là que le rockeur s’est éteint en décembre 2017, dans son bureau du rez-de-chaussée transformé en chambre hospitalisée. Une maison des souvenirs dont Laeticia se sépare, elle qui vit désormais la plupart du temps entre les États-Unis et l’île de Saint-Barthélemy.
Selon le magazine Closer, elle a enfin finalisé la vente de la villa en ce début d’année pour environ 10 millions d’euros, moins que les 12 millions espérés, mais Laeticia n’a pas le choix : elle doit se libérer au plus vite du boulet fiscal qu’elle traîne aux pieds comme principale héritière du chanteur. Pas question donc de transformer la Savannah en musée dédié à Johnny, une sorte de Graceland à la française, comme l’ex-manageur de Johnny l’avait un temps envisagé…
« Elle devra vider complètement avant le mois de mai cette belle demeure de 900 m2 habitables, sise dans un parc de 5 500 m2 au cœur d’un domaine privé cerné par les caméras de vidéosurveillance, précise le magazine. D’ici là, elle y tournera des scènes pour un documentaire en cours sur le rockeur. » Les camions de déménagement ont commencé leurs rotations pour faire place nette avant l’arrivée des prochains propriétaires. Toujours selon Closer, les meubles et objets du chanteur vont être rassemblés au cœur d’une grande exposition itinérante, qui devrait commencer à Bruxelles, avant de traverser toutes les grandes de villes de France dans les prochaines années – une façon de combler les fans et de remplir les caisses.
13 millions de redressement fiscal
Depuis un an et demi, Laeticia s’attelle méthodiquement à liquider des actifs ou trouver des sources de revenus pour honorer une dette globale évaluée à 30 millions d’euros – dont 13 de redressement fiscal d’après Capital. Dans l’héritage, « il y a du patrimoine, peu de trésorerie et beaucoup de dettes », expliquait-elle à Paris Match en 2020. Négociations avec le fisc, demande d’étalement des remboursements, sorties d’albums posthumes, vidéos inédites, concerts hommage… tout est mis en œuvre pour exploiter au mieux la mémoire de l’artiste et faire fructifier un business post mortem.
Dans le même temps, Laeticia se séparait de la villa californienne de Pacific Palisades pour 15 millions d’euros, ne gardant que la splendide villa Jade de Saint-Barthélemy qu’elle peut rentabiliser par la location saisonnière (5 000 dollars la nuit). Avec la vente récente de Marnes-la-Coquette, Laeticia a donc récupéré à ce jour un capital qui dépasse les 20 millions d’euros, de quoi rembourser les 2/3 de la dette laissée par son époux. Pour régler les derniers millions, elle peut également compter sur les royalties annuelles du rockeur, une manne évaluée au minimum à 600 000 euros par an.
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