Deux mois après les sanctions de la CEDEAO contre la junte militaire au Mali les conséquences se multiplient. Commerçants et transporteurs, les plus impactés dans cette crise continuent de crier leur désarroi. Ils annoncent une perte de plus de 40 milliards FCFA ainsi qu’une grève de trois jours.
Les transporteurs sont très affectés par la fermeture des frontières maliennes. Deux mois après cette décision des autorités de la CEDEO, les transporteurs annoncent une énorme perte. « Nous estimons les pertes à plus de 40 milliards de nos francs » a fait savoir Modou Kairé, coordonnateur national de l’Union des conducteurs routiers de l’Afrique de Ouest ( l’Ucrao). Ces transporteurs menacent même de décréter un mot d’ordre de grève dans les prochains jours.
Arrêtés à la frontière Dakar – Bamako, Guy Marius Sagna donne des nouvelles des 3 marcheurs (Photos)Sélectionné pour vous :
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« Rien que pour un mois nous pouvons estimer la perte aux environs de plus de 20 milliards FCFA. Cela se répercute à partir du port de Dakar jusqu’à la frontière. Tout ce qu’il y’avait comme économie s’y touche. En peu de temps si rien ne va, nous allons décréter une grève de 72 heures. D’ici 15 jours si notre situation est restée au statut quo, attendez-vous à une grève générale dans le cadre de la CEDEAO des camionneurs » a informé M. Kairé de l’Ucrao.
Du coté des commerçants, c’est les mêmes désagréments selon Momar Sourang, président de la commission du groupement économique du Sénégal. « La situation va empirer si les autorités de la CEDEAO ne réagissent pas. Aujourd’hui, ça ne commerce plus entre le Sénégal et le Mali. Ce qui est dommage. Et si cela continue, les Sénégalais n’auront pas suffisamment de moutons pendant la fête de la tabaski. Il va autant avoir une flambée des prix et le consommateur Sénégalais va en souffrir. La CEDAO a pris cette mesure, mais en prenant la, elles n’ont pas tenues compte du fonctionnement d’un corridor. Et le grand perdant dans cette affaire c’est le Sénégal » a affirmé M. Sourang.
Donc, les commerçants comme transporteurs demandent aux responsables de la CEDEAO d’évaluer les dégâts afin d’indemniser les impactés de cette fermeture.
senenews
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