Algérie : vaste opération de reboisement après les incendies de l’été

Une cinquantaine de partis politiques viennent de faire une déclaration pour exiger la mise en place d’un cadre de dialogue. Ces partis reprochent à la junte une « vision unilatérale de la gestion de la transition ». Ces formations politiques demandent aussi la fixation du chronogramme de la transition. La société civile est également pour l’ouverture d’un cadre de concertation.

Les partis politiques signataires de la déclaration de ce mercredi 9 mars, veulent avoir leur mot à dire quant à la conduite de la transition et promettent de se donner tous les moyens en vue de se faire entendre. Selon Rafiou Sow président du Parti du renouveau et du progrès (PRP) toutes les options sont permises y compris des manifestations de rues.

« Il faudrait qu’on se retrouve car une transition est éminemment politique. On ne peut pas mener une transition sans un cadre de dialogue. Les premiers discours du colonel Doumbouya nous promettaient l’inclusivité dans la gestion de cette transition. Actuellement ce n’est pas le cas, le gouvernement nous a été imposé le CNT et tous les autres organes » explique t-il. Plusieurs grandes formations politiques n’ont pas signé cette déclaration. C’est le cas du parti de l’ancien premier ministre, Lansana Kouyaté ainsi que l’ancien parti au pouvoir le Rpg arc en ciel et le bloc libéral de Faya Milimono.

Des inquiétudes
Joint par la DW, Faya Milimono soutient que son parti n’a pas été informé d’une telle déclaration. « Je ne suis au courant de rien, moi, je suis à l’intérieur du pays depuis deux semaines. J’ai des collègues à Conakry et ils n’ont pas non plus été informé pour dire qu’il avait une telle actualité. Donc, je ne suis au courant de rien. De toute les façons je n’ai même pas lu la déclaration, je ne connais pas son contenu et je ne pourrais pas faire de commentaire » a t-il affirmé.

La société civile Guinéenne s’inquiète de l’évolution de l’actualité socio politique. C’est pourquoi Aboubacar Doura Koita, président de la jeunesse CEDEAO- Guinée, demande à la junte d’être à l’écoute des acteurs politique pour une transition apaisée.

« Il faut qu’ils acceptent de mettre en place un cadre formel de discussion qui va permettre à tous les acteurs politiques et sociaux de pouvoir donner leur avis et leur position sur la conduite à suivre en vue d’un changement profond. La réussite d’une transition repose sur un certain nombre d’éléments notamment la transparence et l’inclusion » explique Aboubacar Doura Koita.

(Re)lire aussi : La transition politique en Guinée partie pour durer ?

Selon les 58 partis politiques signataires de la déclaration de ce mercredi, il n’appartient pas à la junte militaire d’engager des réformes nécessaires à la réconciliation nationale et au développement économique et social.

La junte militaire a promis d’assainir le pays avant d’organiser les élections. C’est donc un bras de fer qui s’annonce déjà dans le pays.

DW

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