Le Français Quentin Fillon Maillet a remporté samedi la Coupe du monde de biathlon pour la première fois de sa carrière, à l’issue de la mass start disputée à Otepaa, en Estonie, dont il a pris la deuxième place, derrière le Norvégien Vetle Christiansen.
Pour la première fois de sa carrière, Quentin Fillon Maillet est sur le toit du monde. Le Français a gagné, samedi 12 mars, la Coupe du monde de biathlon après avoir terminé deuxième de la mass start disputée à Otepaa, en Estonie, derrière le Norvégien Vetle Christiansen.
À trois courses de la fin de la saison, le double champion olympique est assuré de terminer en tête du classement général et devient le quatrième Français à s’adjuger le gros globe de cristal après Patrice Bailly-Salins (1994), Raphaël Poirée (2000, 2001, 2002, 2004) et Martin Fourcade (de 2012 à 2018).
Ce titre vient clore un exercice exceptionnel pour le Jurassien, marqué par ses cinq médailles aux Jeux olympiques de Pékin (deux en or, trois en argent). Le biathlète de 29 ans s’est également imposé à huit reprises sur le circuit de la Coupe du monde, qu’il a largement dominé.
Outre le gros globe de cristal, Quentin Fillon Maillet a aussi gagné le petit globe de la poursuite et reste en lice pour enlever ceux de la mass start et du sprint.
QUENTIN FILLON-MAILLET 🔮
Le gros globe de cristal pour @quentinfillon 🤩🤩
Le Français signe un nouveau podium lors de la mass start d’Otepää 🥈 et s’adjuge le classement général de la coupe du monde !Bravo.. et MERCI Quentin !🇫🇷🇫🇷
📸 Nordic Focus pic.twitter.com/h0JpP6OLav— FFS – Fédération Française de Ski (@FedFranceSki) March 12, 2022
Une nouvelle envergure
Longtemps dans l’ombre du quintuple champion olympique Martin Fourcade puis du Norvégien Johannes Boe, triple vainqueur du gros globe de cristal de 2019 à 2021, Fillon Maillet, troisième de la Coupe du monde ces trois dernières années, a pris une autre envergure cette saison.
Avant de s’installer au sommet du biathlon mondial cet hiver, il n’avait gagné que six courses sur le circuit et n’avait jamais été couronné sur le plan individuel dans une grande compétition (JO, Mondiaux).
Il s’est amplement rattrapé en devenant le leader incontesté de l’équipe de France, frappant les esprits aux Jeux de Pékin avec ses cinq podiums (titres de l’individuel et de la poursuite, argent en relais mixte, relais et sprint), une première pour un sportif tricolore depuis près d’un siècle.
Il est le troisième Français quintuple médaillé olympique sur une seule édition des JO, hiver et été confondus, après l’archer Julien Brulé en 1920 à Anvers et l’escrimeur Roger Ducret en 1924 à Paris.
AFP