La Canadienne Julie Doucet a remporté, mercredi, le Grand Prix de la Ville d’Angoulême, consécration la plus prestigieuse dans la bande dessinée.
C’est la quatrième femme à inscrire son nom au palmarès. La Québécoise Julie Doucet, 56 ans, a remporté, mercredi 16 mars, le Grand Prix de la Ville d’Angoulême.
Elle a été récompensée pour l’ensemble de son œuvre, essentiellement composée de fanzines où elle laisse libre cours à une esthétique punk et une imagination débridée.
Julie Doucet reçoit le Grand prix du #FIBD2022 ! pic.twitter.com/NlL2Rs7s4c
— Jérôme Lachasse (@J_Lachasse) March 16, 2022
« J’ai beaucoup de mal à y croire. En fait, je suis très nerveuse », a-t-elle déclaré sur la scène du Théâtre national à Angoulême.
« Tout ça, c’est parti de presque rien, un petit fanzine dans les années 80 avec un titre pas très net. Et me voici à Angoulême, j’ai gagné le prix le plus important de l’industrie de la bande dessinée », a ajouté cette autrice qui fait très peu d’apparitions publiques.
Le Festival s’est ouvert mercredi soir par un « concert de dessins » en hommage au peuple ukrainien, qui affronte l’invasion de l’armée russe déclenchée en février.
Le dessinateur de BD américain Chris Ware, qui remettait le prix 2022 à Julie Doucet après l’avoir lui-même remporté en 2021, a comparé le président russe Vladimir Poutine à « la brute de la cour de récréation ».
AFP