Au Mali, au moins 886 civils ont été tués, blessés ou enlevés (disparus) dans le pays entre le 1er juillet et le 31 décembre 2021, indique une note de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) publiée jeudi à Bamako.
Axée sur les tendances des violations et atteintes aux droits de l’homme et au droit international humanitaire au Mali, la note détaille ainsi le décompte de la MINUSMA : 318 tués, 225 blessés et 343 portés disparus. Dans ce total de 886 victimes, on compte 40 enfants et 65 femmes.
Toutefois, relève le document relayé par Xinhua, le nombre de civils affectés par les actes de violence au cours de la période ciblée a connu une légère baisse de 7 % par rapport au premier semestre.
“Cette tendance à la baisse ne s’est pas faite de façon homogène en termes d’auteurs”, souligne la note qui relève que les atteintes aux droits de l’homme imputables aux groupes tels que le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) et autres similaires ont connu une hausse de 21 %, comparativement à celles documentées au cours de la période précédente (469 entre janvier et juin).
Et le document de rappeler aussi que les actes de violence ont été concentrés dans le centre du pays, notamment dans les régions de Bandiagara, Douentza, Mopti et Ségou, avec un glissement vers les régions du sud (Kayes, Koulikoro, Koutiala, etc.).
Depuis 2012, le Mali est confronté à une crise sécuritaire alimentée de revendications séparatistes et d’attaques terroristes, notamment dans le nord et le centre du pays.
Xinhua
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