À la Une: au Mali, les combats font rage dans la région de Ménaka

Les affrontements connaissent un regain depuis 3 semaines près de la frontière avec le Niger. Les groupes armés font face aux hommes de l’EIGS, l’État islamique au Grand Sahara. Et les jihadistes n’hésitent pas à s’en prendre aux civils.

« Du plomb dans le comateux Accord d’Alger », écrit en Une Aujourd’hui au Faso.

« Depuis dimanche détaille le journal, de violentes escarmouches opposent l’EIGS et les groupes armés réunis au sein du CSP (le cadre stratégique permanent) laissant plusieurs victimes sur le carreau à Ménaka et aux environs de Gao. C’est le coup de feu permanent. Aujourd’hui, qui estime que le CSP a du mal, de concert avec Bamako, à appliquer les clauses de l’accord de 2015, dont certains articles sont dépassés par l’actuelle situation sécuritaire ».

Certains se demandent où est passé le G5 Sahel ?
Pour Le Pays, « ce regain d’activisme de l’EIGS a d’autant plus de quoi inquiéter que l’on croyait la bête immonde mortellement touchée, cela après l’élimination, l’an dernier, par l’armée française, de plusieurs de ses cadres dont l’emblématique Abou Walid al-Sahraoui. »

Le journal poursuit : « Où est passée la force conjointe du G5 Sahel ? Longtemps présentée comme l’une des réponses les plus appropriées aux premières heures du terrorisme dans la sous-région, cette force est malheureusement longtemps restée l’ombre d’elle-même, au point que l’on se demande si elle n’a pas abandonné le combat ».

Une interrogation d’autant plus fondée selon Le Pays, « que cet instrument d’intégration des forces armées de la région ne fait plus parler de lui depuis que la question de son financement s’est heurtée aux promesses non-tenues de certains bailleurs de fonds ».

Football, et les éliminatoires du Mondial 2022 pour la zone Afrique
Cinq matchs sont au programme ce soir, les barrages retour entre dix équipes du continent africain.

« Ce mardi, ça passe ou ça casse » prévient Wakat Séra.

Ce jour marque un tournant décisif pour les Camerounais, Marocains, Maliens, Sénégalais, Égyptiens, Tunisiens, Ghanéens, Algériens, Congolais de RDC et enfin les Nigérians.

Wakat Séra se demande qui aura le privilège mais aussi la lourde tâche de défendre les couleurs du continent noir ? La vérité du terrain nous le dira, à l’issue de ces rencontres où la défaite est interdite. On nous prédit un match explosif entre le Sénégal et l’Égypte.

La rencontre entre les Lions et les Pharaons est très attendue
Le Sénégal, champion d’Afrique, battu 1-0 au match aller. « Cissé insiste sur l’impératif de marquer rapidement », détaille 24 heures.

« Pour se qualifier, les Sénégalais doivent gagner et devront faire preuve d’efficacité dans le jeu pour se mettre à l’abri ». C’est ce qu’a déclaré le sélectionneur des Lions Aliou Cissé, qui assure, dans les colonnes du journal sénégalais, que les joueurs sont très motivés et veulent représenter le pays à la plus prestigieuse compétition de football, à savoir la Coupe du monde.

« Il y aura aussi un autre défi, cette fois pour les supporters sénégalais », nous dit 24 heures : la non-violence. Les Lions vont jouer devant leur public et dans un tout nouveau stade de 50 000 places et certains comptent rendre l’appareil aux supporters égyptiens qui avaient ouvertement hué les Sénégalais au match aller mais aussi l’hymne national.

rfi

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