En direct : malgré les avancées diplomatiques, les bombardements continuent en Ukraine

©SERGEY DOLZHENKO/EPA/MAXPPP - epa09856057 Ukrainian Territorial Defense fighters patrol at a roadblock post in Kyiv (Kiev), Ukraine, 28 March 2022 amid the Russian invasion. On 24 February, Russian troops had entered Ukrainian territory in what the Russian president declared a 'special military operation', resulting in fighting and destruction in the country, a huge flow of refugees, and multiple sanctions against Russia. EPA-EFE/SERGEY DOLZHENKO

L’Ukraine et ses alliés occidentaux attendaient mercredi avec scepticisme le retrait militaire autour de Kiev et de la ville de Tchernihiv promis par Moscou la veille, lors des pourparlers. Tchernihiv, dans le nord du pays, a été bombardée « toute la nuit », selon le gouverneur de la région. Suivez notre direct consacré à la guerre en Ukraine.

11 h 28 : les forces ukrainiennes ont repris le contrôle d’une autoroute dans l’Est
L’armée ukrainienne a repris le contrôle d’une autoroute stratégique reliant Kharkiv à Tchougouïv, dans l’est de l’Ukraine, ont constaté mercredi des journalistes de l’AFP.

« La route était sous le feu des forces russes qui y ont tué des civils. Nous les avons repoussées à une dizaine de kilomètres plus au nord », a affirmé sur place à l’AFP un commandant de la 92e brigade de l’armée ukrainienne.

Cette autoroute stratégique reprise mardi relie Kharkiv, deuxième ville d’Ukraine, à Tchougouïv, une ville de 30 000 habitants située à 50 kilomètres au sud-est. À quelques kilomètres de la périphérie est de Kharkiv, la situation était calme mercredi matin, ont constaté des journalistes de l’AFP.

10 h 58 : plus de 4 millions d’Ukrainiens ont fui leur pays
Le nombre de réfugiés ukrainiens a franchi mercredi la barre des 4 millions de personnes, selon les chiffres du Haut commissariat aux réfugiés.

Au total, 4 019 287 Ukrainiens – essentiellement des femmes et des enfants – ont quitté le pays pour fuir la guerre déclenchée par la Russie, selon le chiffre actualisé du site dédié du HCR. La Pologne accueille à elle seule plus de 2,3 millions de ces personnes.

10 h 55 : Varsovie appelle Bruxelles à créer un impôt sur les importations d’hydrocarbures russes
« J’appelle aujourd’hui la Commission européenne à établir un impôt sur les hydrocarbures russes afin que le commerce et les règles économiques sur le marché unique européen fonctionnent de manière équitable », a dit le Premier ministre polonais, Mateusz Morawiecki, à la presse.

Il a annoncé que la Pologne comptait s’affranchir de sa dépendance des importations de charbon russe dans un mois ou deux, et de celles de pétrole et de gaz à la fin de l’année en cours.

Rappelant que certains pays européens, dont notamment l’Allemagne, sont réticents à renoncer aux importations de matières premières russes, et que celles-ci pouvaient être vendues à un prix relativement bas, concurrentiel, il a indiqué que la taxe en question aurait pour but « d’égaliser les prix d’énergie dans toute l’Union européenne ».

« Je vais pousser fortement pour cette idée dans l’Union européenne, pour que la situation soit équitable du point de vue des principes de la concurrence sur le marché », a dit Mateusz Morawiecki.

10 h 46 : Bruno Le Maire demande aux entreprises françaises d’appliquer les sanctions contre la Russie
Les entreprises françaises doivent appliquer les sanctions prises contre la Russie, « toutes les sanctions et rien que les sanctions », a affirmé mercredi le ministre français de l’Économie, Bruno Le Maire, quelques jours après que le président ukrainien les a exhortées à quitter la Russie.

« La seule chose que nous demandons aux entreprises, c’est de respecter rigoureusement et scrupuleusement les sanctions décidées au niveau politique », a déclaré le ministre sur Europe 1.

« Chaque entreprise, en fonction de sa situation sur le terrain, peut prendre des décisions qui sont différentes », a-t-il ajouté, citant les exemples du constructeur automobile Renault qui a suspendu ses activités en Russie, et d’Auchan qui a au contraire décidé de rester dans le pays, mettant notamment en avant la nécessité de soutenir le pouvoir d’achat des Russes.

Faire mal aux entreprises françaises, « ce n’est pas notre objectif », a affirmé Bruno Le Maire. « L’objectif n’est pas de faire mal à la population française » mais « de faire mal au pouvoir russe et à l’État russe », a-t-il insisté.

10 h 37 : la ville de Tchernihiv « bombardée toute la nuit »
La ville de Tchernihiv, dans le nord de l’Ukraine, a été victime de bombardements « toute la nuit », a annoncé mercredi le gouverneur de la région, malgré l’annonce faite la veille par Moscou d’une réduction de son activité militaire dans cette zone.

« Tchernihiv a été bombardée toute la nuit » avec de l’artillerie et des avions, a annoncé sur Telegram le gouverneur, Viatcheslav Tchaous. Il a précisé que des infrastructures civiles avaient été détruites et que la ville se trouvait toujours sans eau ni électricité.

Cette ville, qui comptait 280 000 habitants avant la guerre, est « sans communications et on ne peut plus les réparer », a-t-il ajouté à la télévision, évoquant également des frappes sur Nijyne, dans la même région.

9 h 36 : l’Ukraine dans l’attente du retrait des forces russes autour de Kiev
Les pourparlers en Turquie entre négociateurs ukrainiens et russes se sont notamment soldés mardi par la promesse de Moscou de réduire ses activités militaires autour de Kiev. Une annonce accueillie avec scepticisme par les dirigeants ukrainiens, selon notre correspondant Gulliver Cragg.

9 h 07 : l’Allemagne active son plan d’urgence pour garantir son approvisionnement en gaz
L’Allemagne a activé mercredi le premier niveau de son plan d’urgence pour garantir l’approvisionnement en gaz naturel face à la menace d’un arrêt des livraisons russes, a annoncé le ministre de l’Économie.

« Une cellule de crise est maintenant mise en place au sein du ministère » afin de superviser la situation alors que le G7 a rejeté la demande russe de paiements en roubles, a expliqué Robert Habeck lors d’une conférence de presse. Ce plan d’urgence comprend trois niveaux d’alerte et, à ce stade, « la sécurité de l’approvisionnement » en gaz est garantie en Allemagne, a-t-il précisé.

8 h 50 : à Kharkiv, « le métro est devenu un immense dortoir »
À Kharkiv, des milliers d’habitants se réfugient chaque soir dans le métro pour se protéger des bombardements, explique notre envoyé spécial Roméo Langlois.

Des quartiers entiers ont été quasiment rasés par l’artillerie russe et au moins 1 500 bâtiments ont été détruits ou lourdement endommagés par les frappes, selon les autorités locales, qui déplorent plus de 300 morts.

8 h 15 : la Belgique expulse 21 diplomates russes
En Belgique, 21 diplomates russes vont devoir faire leurs valises. Soupçonnés d’opérations d’espionnage, « ils n’auraient pas respecté la Convention de Vienne, qui régit les relations diplomatiques », précise notre correspondante à Bruxelles, Alix Le Bourdon. Pour l’heure, « les noms de ces diplomates n’ont pas été rendus publics », ajoute-elle.

Les Pays-Bas, la République tchèque et l’Irlande ont eux aussi annoncé mardi l’expulsion de diplomates russes soupçonnés d’espionnage, dans une action coordonnée.

7 h 10 : des quartiers résidentiels de la ville de Lyssytchansk bombardés
Des quartiers résidentiels de la ville de Lyssytchansk, située dans l’est de l’Ukraine, ont été bombardés mercredi matin, a annoncé le gouverneur de la région de Louhansk, Serhi Gaidai, sur Telegram.

« Un certain nombre d’immeubles ont été endommagés. Des informations concernant d’éventuelles victimes sont en train d’être confirmées », a-t-il écrit. « Plusieurs bâtiments se sont effondrés. Les secours essaient de sauver les survivants. »

7 h : Donald Trump appelle Vladimir Poutine à dévoiler des informations sur le fils de Joe Biden
Donald Trump a appelé le président russe Vladimir Poutine à dévoiler de potentielles informations compromettantes dont il disposerait sur le fils du chef de l’État américain Joe Biden, Hunter.

L’ancien président républicain revient ainsi sur des accusations qu’il a maintes fois répétées, notamment lors de sa campagne pour la présidentielle de 2020, et qui ont été démenties par l’intéressé.

Hunter Biden est l’une des cibles favorites de Donald Trump. Le camp Trump a régulièrement critiqué le fait que ce fils turbulent ait eu des intérêts économiques en Ukraine et en Chine au moment où son père était vice-président de Barack Obama (2009-2017).

6 h 30 : risque d’arrestation arbitraire pour les Américains en Russie, avertit Washington
Le département d’État a mis en garde contre « la possibilité de harcèlement de citoyens américains » par les forces de sécurité russes, « y compris l’arrestation » et « l’application arbitraire de la loi locale », en raison de la position de Washington concernant l’invasion russe de l’Ukraine et des sanctions imposées à Moscou. Cet avertissement a été publié alors que la star américaine de basket-ball Brittney Griner est détenue en Russie depuis plus d’un mois.

france24

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