En plus des 45 bus envoyés par l’Ukraine, le Comité international de la Croix Rouge s’est dit prêt « à diriger » les opérations d’évacuation des civils assiégés dans la ville de Marioupol à partir de vendredi à condition d’avoir les garanties nécessaires. « Pour des raisons de logistique et de sécurité, nous serons prêts à mener les opérations (…) demain, vendredi sous réserve que l’ensemble des parties s’accordent sur les termes exacts pour la sécurisation de ce couloir humanitaire, qu’il s’agisse de l’itinéraire, de l’horaire de début et de la durée », précise une porte-parole à Genève.
Moscou propose mercredi soir un « cessez-le-feu » humanitaire à partir de jeudi matin à Marioupol. Des bus pour faire évacuer les civils sont envoyés par Kiev en direction de la ville. Au moins 5 000 personnes sont mortes dans la cité portuaire, selon une responsable ukrainienne. Assiégée par la Russie depuis plusieurs semaines, la ville subit une véritable « catastrophe humanitaire ».
Les pourparlers russo-ukrainiens reprendront le 1er avril. Moscou a déclaré mercredi ne rien voir de « prometteur » dans ces négociations, après les avoir pourtant qualifiées la veille de « significatives » et s’être engagé à réduire « radicalement » son activité militaire dans les régions de Kiev et Tchernihiv.
De son côté, l’Ukraine reste méfiante et demande un accord international garantissant sa sécurité. Son président a déclaré ne pas croire aux promesses russes de réduire l’activité militaire. Volodymyr Zelensky a par ailleurs annoncé que son armée se préparait à de nouveaux combats dans l’Est du pays.
Les forces ukrainiennes ont repoussé les attaques russes vers Brovary, à l’est de Kiev, au cours des dernières 24 heures. L’étau se desserre à Kharkiv où elles regagnent du terrain. L’Ukraine affirme également avoir repris la ville d’Irpin, en banlieue de Kiev, lundi.
RFI
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