Le maillot national ne réussit décidément pas à la star de la sélection des Pharaons. Écarté du chemin de la Coupe du monde 2022 par le Sénégal de son coéquipier en club, Sadio Mané, qui l’avait déjà privé il y a une cinquantaine de jours, d’un premier trophée continental, Mohamed Salah est sorti abattu du stade Abdoulaye Wade de Diamniadio.
A l’issue du match, l’attaquant égyptien aurait confié à des proches qu’il était profondément marqué par cet échec et serait dans la réflexion, à tel point qu’il n’est pas exclu qu’il ne participe pas aux prochains matchs des « Pharaons », a soufflé à « Bés Bi », un membre de la délégation égyptienne présente à Dakar, sans préciser s’il pourrait s’agir d’un break ou d’un arrêt définitif.
Une situation qui rappelle certainement celle de Lionel Messi quand il enchaînait les échecs avec l’Argentine. Brillant en club où il a gagné tous les trophées, Salah peine à exister sur la scène des sélections, où il a enchaîné une élimination par le Sénégal de Sadio Mané (déjà) en qualifications de la Can 2015 (novembre 2014), une défaite en finale de la Can 2017 contre le Cameroun, une élimination précoce face à l’Afrique du Sud, en huitièmes de finale de la Can Caire 2019 organisée dans son pays et les deux derniers échecs entre la finale au Cameroun et le dernier camouflet de Diamniadio.
Pour un pays tel que l’Egypte, habituée à régner sans partage sur la scène continentale, cela fait beaucoup. Déjà, sur les réseaux sociaux, il commence à subir les salves de plusieurs de ses compatriotes, qui l’accusent de privilégier son club à sa sélection et de ne jamais être au niveau des légendes du pays…
Une histoire connue par son coéquipier sénégalais Sadio Mané, qui avait été voué aux gémonies et traité de «Samba Alar» en 2017, après son penalty manqué en quart de finale de la Can, avant d’être définitivement adoubé par tout un pays. «Salah… Alar» serait bien inspiré de prendre exemple sur Messi et sur Mané, pour remonter la pente…
Bés Bi