Des pourparlers russo-ukrainiens en début de semaine ont abouti à des discussions « substantielles » entre Kiev et Moscou, suscitant des espoirs inédits depuis le début de la guerre déclenchée en Ukraine le 24 février. Mais ni les promesses d’apaisement du Kremlin, ni les fragiles avancées diplomatiques vers un règlement du conflit n’ont changé la réalité du terrain : l’Ukraine demeure sous le feu russe, et l’évacuation de civils demeure incertaine.
Au bout de cinq semaines de guerre en Ukraine, un espoir de sortie de crise semblait bel et bien s’esquisser sur les rives du Bosphore, en Turquie, mardi 29 mars, sous l’égide du président Erdogan. Une nouvelle rencontre entre délégation russe et ukrainienne à Istanbul aboutissait à des discussions qualifiées par les deux parties de « substantielles ».
Parmi les principales avancées, l’Ukraine a accepté d’être neutre si elle obtient un « accord international » pour garantir sa sécurité, dont seraient signataires plusieurs pays agissant en tant que garants, a indiqué le négociateur ukrainien. Un point fondamental pour Moscou : la perspective d’une adhésion ukrainienne à l’Otan fait partie des arguments avancés par le Kremlin pour justifier l’invasion russe de l’Ukraine.
Cette semaine, Gilles Lafitte, dit Lasserpe, revient sur ce fragile processus de négociations. Dessinateur de presse indépendant, il a fait ses débuts au Monde Libertaire, et a signé notamment dans L’Humanité, Fluide Glacial et Politis et La Dépêche du Midi. Il collabore désormais à S!lence, Psikopat, Sud Ouest, Marianne et Les Clés de l’Actualité…
De la presse humoristique comme politique jusqu’aux supports institutionnels, le mordant de Lasserpe est unanimement reconnu.
AFP
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