Le pape François visite les réfugiés à Malte

Au moins 12 000 personnes étaient réunies dimanche à Malte pour la messe en plein air du pape François, en visite dans l’archipel méditerranéen.

Arrivé en matinée, le pape François a été accueilli sur Granaries Square à Floriana, près de la capitale La Valette, par les acclamations de la foule, s’arrêtant plusieurs fois pour bénir des enfants et des bébés.

Plus tôt dimanche, le souverain pontife s’est recueilli à la grotte de Saint Paul à Rabat, l’un des principaux lieux de pèlerinage de l’île, qu’avaient déjà visitée ses prédécesseurs Jean-Paul II et Benoit XVI. Le pape a de nouveau appelé à s’inscrire dans les pas de l’accueil réservé à Saint Paul, qui a fait naufrage en l’an 60 au large de Malte selon la tradition chrétienne, en référence aux migrants arrivant dans l’archipel méditerranéen.

« Aide-nous à reconnaître de loin les besoins de ceux qui luttent au milieu des vagues de la mer, jetés sur les rochers d’un rivage inconnu. Fais que notre compassion ne s’épuise pas en vaines paroles », a-t-il déclaré.

Alors que le Haut-Commissariat pour les réfugiés fait état de 1 971 morts et disparus en Méditerranée en 2021. Le pape François à exhorté l’Europe à faire preuve de compassion envers ces réfugiés qui traversent la Méditerranée depuis la Libye.

« Le naufrage est quelque chose que des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants ont vécu en Méditerranée ces dernières années. Malheureusement, pour beaucoup d’entre eux, cela s’est terminé en tragédie. Hier encore, la nouvelle d’un naufrage au large des côtes libyennes, seules quatre personnes ont survécu d’un bateau avec environ 90 personnes. Prions pour nos frères qui ont trouvé la mort dans notre mer Méditerranée » a-t-il ajouté.

Samedi, le souverain pontife a fustigé dans des mots forts l’invasion russe de l’Ukraine, évoquant « quelque puissant, tristement enfermé dans ses prétentions anachroniques d’intérêts nationalistes », qui « provoque et fomente des conflits ».

Il a également dénoncé « les séductions de l’autocratie » et « les nouveaux impérialismes » qui font peser sur le monde la menace d’une « Guerre froide étendue qui pourrait étouffer la vie de peuples et de générations ». Interrogé par un journaliste dans l’avion sur la possibilité qu’il se rende prochainement à Kiev, il a répondu: « C’est à l’étude ».

euronews

1 Commentaire

Laisser un Commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.

You may like